Alice et le médaillon d’or, by Caroline QUINE Hachette Bibliothèque VERTE Dépôt légal 1981

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE  

BIBLIOTHÈQUE VERTE     numéro : 20.5369.2

TEXTE FRANÇAIS D’HÉLÈNE COMMIN

ILLUSTRATIONS DE JEAN-LOUIS MERCIER
Couleurs pleine page hors-texte, annotées et
noir et banc in texte.

L’actrice s’admira avec complaisance.   page 32
Alice et Bess se mirent en route gaiement, poussant le landau devant elles.   page 64
« Je vous défends de traiter ma soeur ainsi. »   page 128.
C’était la rivière et le pendentif de Mme Clark.   page 160

L’ÉDITION ORIGINALE DE CE ROMAN A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE CLUE OF THE BROKEN LOCKET.

1585-5 – Dépôt légal n° 2900, 2e trimestre 1981.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – Montrouge.
Usine de La Flèche, le 05-05-1981.
20 – 01 – 5369 – 03

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse. Dépôt : mai 1978.

© Groset & Dunlap, Inc., 1924.
© Hachette, 1978.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée illustrée couleurs in recto.

BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et le médaillon d’or, by Caroline QUINE   page 63

Cependant Peggy commençait à manifester quelque impatience d’être ainsi interrogée. Elle ne comprenait pas que l’on pût manifester le moindre intérêt pour Georges Masson. Elle eût certes bien préféré qu’on la questionnât sur son fiancé.
  « En principe, je dois sortir ce soir, dit-elle, l’air bougon. Sam viendra me chercher pour dîner, mais Dieu sait à quelle heure rentrera Mme Clark. Si elle me fait mettre en retard, je lui rends mon tablier et elle se débrouillera avec…
  – Parlez-nous donc de Sam, coupa Alice, un sourire aux lèvres. C’est votre fiancé, je crois?
  – Bien sûr, s’écria Peggy avec force. Un garçon ,formidable! Ah! si vous saviez comme il est intelligent… Le seul ennui c’est qu’il a des cheveux carotte, mais remarquez qu’on s’y habitue.
  – Quel est son nom? questionna Bess.
  – Mon Dieu, je ne vous l’ai donc pas dit? s’exclama Peggy. Il s’appelle Ferret, Sam Ferret. Et je ne vous ai pas raconté ce qu’il fait non plus.
Ah, il a un bon métier : il est détective!
  Et que pense Mme Clark de tout ceci? reprit Alice.
  – Oh! elle s’en moque. Mais elle me laisse sortir une fois par semaine. En somme, tout irait bien s’il n’y avait pas ces deux gamines pour m’ennuyer! »
  Les deux jeunes filles regardèrent Peggy avec stupéfaction.
  « Mais enfin, pourquoi êtes-vous entrée dans cette maison si vous n’aimiez pas vous occuper des enfants? demanda Bess.
  – J’étais déjà ici comme femme de chambre lorsque Mme Clark m’a demandé d’être la gouvernante des bébés qu’elle voulait adopter expliqua Peggy. Alors, moi, j’ai dit oui, seulement je ne me rendais pas compte de ce que ce serait. Ah! là, là! si j’avais su…! »
  La conversation fut interrompue par l’arrivée d’un camion de livraison devant la maison.
  En l’entendant, Peggy s’était précipitée à la fenêtre.
  « Regardez, s’écria-t-elle. On apporte un grand landau pour les jumelles. Ce doit être madame qui l’avait commandé. »
  Tout le monde se précipita au rez-de-chaussée pour admirer la voiture.
  « Si nous allions promener les petites dans le parc? proposa Bess. Il fait bon, il y a du soleil et elles ont besoin de prendre l’air. »
  Les deux jeunes filles s’empressèrent de faire déjeuner les enfants, puis de les habiller sans que Peggy prît la peine de les aider.
  « J’ai mal à la tête, déclara-t-elle.Quand vous serez parties, j’irai m’allonger sur mon lit. »
  Alice et Bess se contentèrent de hocher la tête.
  « Nous allons demander à la cuisinière de nous donner des sandwiches », suggéra Alice, ravie d’aller passer plusieurs heures en plein air.
  Et bientôt, munies de sandwiches, Alice et Bess se mirent en route gaiement, poussant le landau devant elles.
  Elles visitèrent d’abord le jardin d’agrément aux nombreux massifs garnis de fleurs. Elles s’arrêtèrent devant un bassin où nageaient des poissons rouges, et les jumelles poussèrent de grands éclats de rire lorsqu’une énorme grenouille tapie sous une feuille de nénuphar sauta brusquement dans l’eau.
  Une vaste pelouse, admirablement entretenue, descendait en pente insensible jusqu’à une petite rivière. Arrivées là, les jeunes filles décidèrent de déjeuner à l’ombre des arbres. Puis, leur repas terminé, elles se reposèrent sur l’herbe en bavardant tandis que les jumelles s’endormaient.
 

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