Alice et le vison, by Caroline QUINE Hachette Bibliothèque verte N° 204 Dépôt Légal 1962

FICHE   TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE     NUMÉRO DE RÉFÉRENCE : 204

BIBLIOTHÈQUE VERTE
TEXTE FRANÇAIS D’ ANNE JOBA

ILLUSTRATIONS D’ALBERT CHAZELLE
Couleurs pleine page hors-texte annotés en bas de page et,
noir & blanc in texte.

« Mme Bruce a dit à ces gens de m’arrêter », expliqua Alice hors d’haleine.   p. 64
Lorsque parut le générique, elles virent que Mme Bruce s’appelait Mitzi Adèle.   p. 96
« Cousine Clara! » s’écria-t-il en lui serrant les mains d’un geste affectueux.   p. 160
On pouvait apercevoir au-dessous d’autres empreintes différentes.   p. 192

L’ÉDITION ORIGINALE DE CE ROMAN A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE MYSTERY AT THE SKI JUMP

Imprimé en France
BRODARD & TAUPIN
Imprimeur – relieur
Paris-Coulommiers
25.195 – I – 3 – 5108

© Librairie Hachette, 1962.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée à dos carré;   illustrée couleurs in recto.
– Imprimé en France –
par I.F. Choisy-le-Roi
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et le vison, by Caroline QUINE page 66

  Alice n’attendit plus. Elle frappa des poings la porte à coups redoublés.
  « Bess! Marion! Je suis enfermée ici! » hurla-t-elle.
  Elle entendit une exclamation de surprise, puis un bruit de pas rapides. En moins d’une seconde la clef tournait dans la serrure et la porte du placard s’ouvrait.
  « Alice! Que t’est-il arrivé? demanda Bess éberluée.
  – Mme Bruce a dit à ces gens de m’arrêter, expliqua Alice hors d’haleine. elle leur a raconté que j’étais une voleuse. »
  L’homme plissa le front.
&nbsp « Qui est Mme Bruce, s’il vous plaît?
  – La femme au manteau de fourrure, répondit Alice. Elle a volé deux étoles de vison à Masonville, hier. Je suppose qu’elle se préparait à vous voler quand elle m’a aperçue.
  Alice est détective », expliqua Bess.
  La mine des deux propriétaires du magasin exprima la stupeur et l’inquiétude.
  « Détective? » murmurèrent-ils en chœur.
  Et l’homme s’empressa d’ajouter :
  « Je ne vous voulais pas de mal, mademoiselle. »
  Ce changement d’attitude fit sourire Alice mais ce n’était pas le moment de se perdre en récriminations.
  « Par où est sortie Mme Bruce? demanda-t-elle.
  – Par la porte de derrière, répondit le fourreur mortifié. Je suis navré de notre attitude à votre égard, mademoiselle.
  – Peu importe. Venez vite, Bess et Marion! cria Alice en se précipitant vers la porte de derrière. Peut-être allons-nous retrouver la trace de cette femme. »
  Mais ce n’était pas chose facile de suivre l’astucieuse Mme Bruce, elles en eurent une fois de plus la preuve. Elle ne se cachait ni dans les ruelles, ni dans les boutiques du voisinage.Ce fut en vain que les trois amies parcoururent lentement les rues de Foxville et s’enquirent d’elle dans les deux autres hôtels de la ville et dans tous les magasins de fourrures; elles ne recueillirent pas la moindre information.
  « Cette femme s’est envolée en fumée! soupira Bess.
  – Et voilà pourquoi nous ne l’avons pas trouvée, jeta ironiquement Marion. Au lieu de la chercher partout nous aurions dû explorer les cheminées de la ville.
  – Alice, la nuit ne va pas tarder à tomber, dit Bess. Que dirais-tu de rentrer chez nous? D’ailleurs, je dois aller patiner avec des amis ce soir.
  – A propos de sport, nous allons faire du hobsleigh en groupe demain soir à Saint-Martin, annonça Marion. Jack Daly m’a téléphoné. Pourquoi ne
te joindrais-tu pas à nous, Alice?
 

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