Les Cinq contre le Masque Noir, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1980

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIè

BIBLIOTHÈQUE ROSE   numéro : 20.4732.2


LE CLUB DES CINQ

Images de JEAN SIDOBRE
Couleurs pleine page hors-texte et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créé par
ENID BLYTON
racontée par Claude VOILIER

1579 – 5 – Dépôt légal n° 0695,   2è trimestre 1980.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – Montrouge.

Usine de La Flèche, le 10-04-1980

20 – 05 – 4732 – 06

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse.   Dépôt   juillet 1974.

©  Librairie Hachette, 1977.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée;  illustrée couleurs in recto.

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Les Cinq contre le masque de fer, by Claude VOILIER page 60

  Annie ne disait rien. Elle aidait volontiers ses frères et sa cousine dans leurs enquêtes mais, personnellement, elle ne recherchait pas l’aventure. Elle était bien trop douce et prudente pour cela!
  François avait l’air grave. Pilou lui lança un coup de coude.
  « Alors, mon vieux, qu’en penses-tu? demanda-t-il à mi-voix. Il me semble que voilà du pain sur la planche pour le Club des Cinq!
  – Bien sûr! dit Claude. La chance nous fournit une occasion inespérée de pimenter un peu nos vacances.
  – Ouah! fit Dagobert, l’air approbateur.
  – Hi, hi! ajouta Berlingot pour ne pas être en reste.
  – Ne vous affolez pas! intervint calmement Félix Duval. Je vais faire immédiatement mon rapport au commandant. Que personne ne quitte cette pièce avant mon retour! »
  Tandis qu’il s’éclipsait, tous les passagers présents commencèrent à se jeter les uns aux autres des regards soupçonneux. Chacun se disait que le Masque Noir était là, parmi eux, et pouvait être son propre voisin.
  « L’enquête du commandant et du détective du bord se trouvera facilitée, dit François, du fait qu’un nombre relativement faible de passagers ont participé à cette soirée!
  – Mon père et M. Lagarde ne sont pas ici, fit remarquer Claude. Eux, du moins, ne seront pas inquiétés.
  – Nous sommes nous-mêmes trop jeunes pour être soupçonnés, ajouta Pilou, soulagé.
  – Et tante Cécile est une femme! dit Annie.
  – Hum! fit Claude. Avez-vous pensé que le Masque Noir peut fort bien ne pas être un homme? Après tout, on ignore son identité! »
  Mick éclata de rire.
  « Je parie pour Mlle Ping! dit-il. Les Asiatiques sont malins comme des démons!
  – Moi, jeta Claude, je voudrais bien que le coupable soit mon ennemie personnelle : Héloïse Glaïeul! On l’enfermerait dans la cale et Dag cesserait de trembler sur ses pattes comme il fait chaque fois qu’il la rencontre. Lui, si courageux, est terrorisé par elle.
  – Ouah! dit Dag avec conviction.
  – Cessez donc de débiter des sottises! intima François. Voici le commissaire qui revient, accompagné du commandant! »
  Un individu maigre et brun suivait Yves Perrec qui le présenta aux passagers attentifs :
  « M. Veyrac, détective privé attaché à notre compagnie, va mener parmi vous une première et rapide enquête. Vous m’obligeriez en lui facilitant la tâche au maximum. Merci d’avance. »
  L’un après l’autre, les passagers défilèrent devant la table où le détective avait pris place. Chacun déclina son identité et apporta son témoignage : Claude et ses cousins comme les autres. Claude put seulement indiquer, pour sa part, où elle avait trouvé la carte de visite du Masque Noir. Enfin tout le monde fut fouillé… Seulement alors, les passagers furent autorisés à regagner leurs cabines. On n’avait pas retrouvé le bijou!
  La journée du lendemain se déroula au milieu d’une activité fiévreuse. M. Veyrac, le détective du bord, aidé de quelques officiers, procéda à une fouille complète des cabines des passagers. Personne ne songea à protester.
  « Ils ont raison, déclara gravement. M. Stone, l’Anglais. Le fait de ne rien trouver dans nos affaires nous innocentera. »
  Toutes les perquisitions se révélèrent infractueusess. Les quatre cousins et Pilou tinrent conseil au bord de la piscine, désertée ce jour-là par les amateurs de natation.
  « Le commandant est très ennuyé, déclara François. Le collier de diamants de Mme Herrington demeure introuvable. Le Masque Noir est bel et bien à bord mais on n’arrive pas à l’identifier. C’est dire que la menace de nouveaux vols plane sur nous!
  – Il paraît qu’on a fouillé non seulement les cabines mais aussi le bateau tout entier! dit Annie.
  – Oui, répliqua Pilou. Il est possible que le Masque Noir ait caché le bijou ailleurs que dans sa cabine… dans un endroit quelconque où il compte le récupérer plus tard.
  – Je suppose que tous les bagages seront fouillés quand les passagers quitteront l’ Aquilon, à la fin de la croisière?
  Evidemment, Annie! répondit Claude. Mais on ne peut pas empêcher les gens de descendre à terre aux escales. On ne peut pas davantage les fouiller à chaque fois. Le Masque Noir en profitera peut-être pour expédier le collier d’une poste quelconque… à sa propre adresse…
  – Eh bien! s’écria Mick, nous n’aurons qu’à surveiller tout le monde! Ceux qui feront mine de se diriger vers un bureau de poste seront suspects. Nous arriverons peut-être ainsi à démasquer notre voleur! »
  Sa cousine soupira, peu convaincue.
 

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