Les Cinq dans la cité secrète, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1982

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

BIBLIOTHÈQUE ROSE     numéro :   20.5187.8

LE CLUB DES CINQ

images de JEAN SIDOBRE
Couleurs pleine page et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créés par
ENID BLYTON
racontée par CLAUDE VOILIER

Dépôt légal : n° 4795 juin 1982
IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
20 – 05 – 5187 – 91

© Librairie Hachette, 1976
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée;  illustrée couleurs in recto.

Livre épuisé chez l’ Editeur

Extrait   Les Cinq dans la cité secrète, by Enid BLYTON   page 60

  Les jours suivants, à cent lieues de se douter de la surveillance dont ils étaient l’objet, les Cinq poursuivirent leurs patientes recherches. Hélas! A leur grand regret, ils finirent par atteindre le sommet du mont Grindal sans avoir rien trouvé. François, décagé, parla de clore l’enquête.
  « Attendons demain! conseilla Claude. La nuit, dit-on, porte conseil! »
  Cette phrase fut, d’une certaine manière, prophétique… En effet, au cours de la nuit, il se produisit un événement inattendu qui, par la suite, devait être d’une grande importance pour les Cinq…
  Les occupants des Bruyères dormaient paisiblement quand, vers cinq heures du matin, une violente secousse les jeta presque à bas de leur lit. Annie, réveillée en sursaut, ne put s’empêcher de crier :
  « Claude! Claude! Que se passe-t-il? »
  Claude, qui occupait le lit voisin, essaya en vain de donner la lumière : plafonnier et lampe de chevet refusèrent de s’allumer. Une seconde secousse, plus violente que la première, arracha un nouveau cri à Annie.
  « Debout! ordonna Claude. Vite! C’est un tremblement de terre. Attrape tes habits et filons dans le jardin. Les murs peuvent s’écrouler d’un instant à l’autre. »
  Domptant sa frayeur, Annie obéit à tâtons. La maison, à présent, résonnait de mille bruits. Des voix s’élevaient dans les différentes chambres. Des pas coururent le long du couloir. M. et Mme Dorsel, lampes électriques à la main, surgirent de l’obscurité.
  « Claude! François! Mick! Maria! Annie! Vous êtes tous là? Dépêchez-vous! Dehors! Vite!
  – Ouah! » répondit Dag au nom de tous.
  Le petit groupe sortit en grande hâte. Dehors, la nuit était tiède et parfumée. Aucun souffle d’air ne passait. De nouvelles secousses faisaient trembler le sol.
  « Groupons-nous au centre de la pelouse! dit M. Dorsel. A moins que la terre ne s’ouvre sous nos pas, nous y serons en sûreté.
  – Pourvu que la villa ne s’écroule pas! soupira sa femme. Nous n’avons eu le temps de rien emporter! »
  « Nos vies sont plus précieuses que le reste! déclara M. Dorsel d’une voix calme.
  – Papa! dit Claude. Ce tremblement de terre… il durera longtemps?
  – Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est que la région a déjà été le théâtre de violents séismes, il semble que Blérac soit bâti sur une faille… Le phénomène n’a donc rien d’exceptionnel… »
  Un grondement montant du sol lui coupa la parole, formidable.
  « Couchez-vous! Vite! A terre! » lança M. Dorsel.
  Claude, qui tardait à obéir, fut violemment projetée sur le sol… Elle sentit celui-ci trembler sous elle et ferma les yeux, impressionnée.
  « La villa va s’effondrer, c’est sûr! »
  A côté d’elle, Dag gémit… Puis la terre cessa de trembler. Le grondement alla en décroissant.
  M. Dorsel et les siens se relevèrent. Du côté du village; on percevait un tumulte confus… Pendant plus d’une heure encore les secousses se succédèrent, mais de plus en plus faibles. Enfin, la terre parut s’assagir. Les Bruyères étaient toujours debout. Le jour pointait déjà.
  « Je crois que le pire est passé, déclara M. Dorsel. Descendons au village pour voir si les dégâts sont importants. Peut-être pourrons-nous nous rendre utiles… »
  Après s’être vêtus en conséquence, tous s’engagèrent sur la route conduisant à Blérac. Un spectacle lamentable les y attendait : quelques maisons s’étaient effondrées. La façade de beaucoup d’autres arborait de sérieuses lézardes. Enfin, le clocher s’était écroulé… Par bonheur, il n’y avait aucune mor à déplorer.
  Les victimes, néanmoins, étaient nombreuses : blessés légers pour la plupart. Les villageois, affolés, n’osaient encore regagner leurs demeures. M. et Mme Dorsel, aidés de Maria et des enfants, firent de leur mieux pour aider les uns et les autres. Bientôt, des secours arrivèrent de la vallée…
 

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