Les Cinq et le rayon Z, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1980

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE    

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIè

BIBLIOTHÈQUE ROSE   numéro : 20.5385.8

LE CLUB DES CINQ

Images de JEAN SIDOBRE
Couleurs pleine page hors-texte et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créé par
ENID BLYTON
racontée par Claude VOILIER

1913 – 5 – Dépôt légal n° 1188,   3è trimestre 1980.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – Montrouge.
Usine de La Flèche, le 16-07-1980
20 – 05 – 5385 – 04

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse.   Dépôt   juin 1977.

©  Librairie Hachette, 1977.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée;  illustrée couleurs in recto.

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Les Cinq et le rayon Z, by Claude VOILIER page 62

  Mick avait fermé les yeux. Les cris de sa cousine et les aboiements de Dag faisaient un fond sonore à son assouplissement. Brusquement, il fut tiré de sa torpeur par un silence complet… Cela fut si soudain qu’il ouvrit les yeux pour regarder autour de lui.
  Là, au bord du fossé, juste en face de lui, François et Annie, retenant leur souffle, contemplaient toujours le lézard. Mick tourna la tête pour regarder sur sa gauche. Il aperçut et Dag juste au milieu du chemin. Claude ne criait plus. Dag avait cessé d »aboyer.
  « Que diable font-ils tous les deux? 1#187; se demanda Mick, intrigué.
  Il s’agissait sans doute d’un jeu nouveau. Claude était debout, dans la posture d’un coureur à pied. Elle souriait. Son visage exprimait la plus vive animation. Sa main, à demi levée, tenait un caillou. Mais elle-même se tenait rigoureusement immobile.
  Dag tournait autour de sa jeune maîtresse, la flairait, s’en écartait, s’en rapprochait, et cela d’un air tellement désemparé et inquiet que Mick , amusé, éclata d’un grand rire.
  Au bruit, Dag sursauta. François et Annie se retournèrent. Claude ne bougea pas.
  « Qu’est-ce qui te prend, mon vieux? » demanda François.
  Mais le rire de Mick s’éteignit sur ses lèvres. Le jeune garçon venait de comprendre… Un frisson le
parcourut. Il murmura :
  « Non! Ce n’est pas vrai…
  – Quoi donc, Mick? » demanda Annie, surprise.
  Mick, lentement, tendit le bras vers Claude.
  « Re… rega… ga… regardez! Clau… Claude! Elle est pé… elle est pé… pé… pétrifiée! »
  Annie poussa un cri. François ouvrit des yeux immenses. Dag, arraché à sa stupéfaction par le cri d’Annie, se remit à aboyer. Il continuait à tourner autour de Claude, toujours souriante et immobile. Voyant qu’elle ne s’occupait plus du tout de lui, il finit par protester à sa manière, en lui sautant après.
  Ses deux grosses pattes appuyées contre elle, il se mit à la lécher, à geindre, à tirailler ses vêtements du bout des dents. Mais les vêtements semblaient de pierre… et Claude pareillement!
  Consternés, François, Mick et Annie toute tremblante s’approchèrent à leur tour de la statue vivante.
  « C’est affreux! murmura Annie en réprimant un sanglot.
  – Ne pleure pas! dit François à sa jeune soeur. Rappelle-toi ce qui est arrivé au lapin. Tu l’as cru mort et il a repris vie au bout d’un moment pour détaler à grande vitesse! »
  Malgré tout, les cousins de Claude étaient fort impressionnés de la voir ainsi. Dago gémissait à fendre l’âme, comme s’il comprenait qu’un malheur était arrivé.
  Mick serra les poings et regarda autour de lui. Il ne vit personne.
  « Et pourtant, gronda-t-il tout bas, ces misérables doivent se trouver à proximité, avec le paralyseur du professeur Audoin. Ils sont en train de semoquer de nous en nous prenant pour sujets d’expérience… Oh! si seulement l’oncle Henri était ici!
  Si les voleurs sont ceux que nous soupçonnons, déclara François, ils sont certainement revenus dans la maison en ruine juste après notre départ. Nous aurions pu nous heurter à eux!… »
 

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