Les Cinq font de la brocante, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1977

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE    

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIè

BIBLIOTHÈQUE ROSE   numéro : 20.5013.6


LE CLUB DES CINQ

Images de JEAN SIDOBRE
Couleurs pleine page hors-texte et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créé par
ENID BLYTON
racontée par Claude VOILIER

1658-5 – Dépôt légal n° 970,   3e trimestre 1975.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – Montrouge.
Usine de La Flèche, le 20-08-1975
20 – 05 – 5013 – 01

6452-5 – Dépôt légal n° 4500 ,   3e trimestre 1977.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – Montrouge.
Usine de La Flèche, le 20-07-1977
20 – 05 – 5013 – 02

©  Librairie Hachette, 1975.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée;  illustrée couleurs in recto

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Les Cinq font de la brocante, by Claude VOILIER page 32

  Mick poussa une exclamation :
  « De force? répéta-t-il.
  – Oh! J’espère un peu! Mais il ne voulait pas prendre mon refus pour un non définitif. J’avais beau expliquer que ma statue me servait d’enseigne originale et spectaculaire, il ne m’écoutait même pas.
  – Il était aussi entêté que vous! souligna Claude en souriant.
  – Et comment! « J’accepte d’avance le prix que « vous m’en demandez! » m’a-t-il dit… Je crois que c’est le ton suffisant de ce bonhomme qui ne m’a pas plu. Pour finir, je l’ai presque mis à la porte. Quand je m’échauffe, je suis comme ça, té. Plus on insiste, moins je peux me contenir! »
  Le brave Bastien était tellement comique en racontant son histoire, tant il roulait les yeux et gesticulait furieusement, que les enfants avaient bien dumal à s’empêcher de rire. Seule Annie, toujours compatissante, s’inquiétait de le voir devenir tout rouge.
  « Calmez-vous, Bastien! lui dit-elle gentiment. Je vais vous faire une tasse de camomille. »
  La proposition aurait pu paraître cocasse si Bastien n’avait été grand amateur de tisanes. Annie le prit par la main et le tira dans l’arrière-boutique. Claude, François et Mick suivirent. Tandis qu’Annie préparait la boisson parfumée, Bastien se calma un peu. Il finit même par rire avec les enfants.
  Soudain, la clochette de l’entrée retentit.
  « Un client! » murmura Bastien en se levant.
  Ayant jeté un coup d’œil par l’entrebâillement de la porte, il s’exclama tout bas :
  « Encore lui!
  – Qui ça, lui? demanda Claude.
  – L’homme qui veut à tout prix m’acheter Tocotoc! Attendez un peu! Je vais l’expédier en vitesse! »
  L’antiquaire passa dans le magazin. Regardant à leur tour par l’entrebâillement de la porte, les quatre cousins aperçurent un personnage fort élégant, grand et mince, aux cheveux noirs, à la petite moustache bien taillée, qui abordait Bastien avec un éblouissant sourire.
  « Excusez-moi de revenir vous importuner, dit-il avec un fort accent ibérique, mais c’est plus fort que moi. Votre statue me hante. Depuis le temps que ma femme m’en réclame une pour décorer le hall de notre maison! Celle-ci serait parfaite.
  – Possible, répliqua Bastien, mais je vous répète qu’elle n’est pas à vendre.
  – Ecoutez : j’ai appris qu’elle était en vente il y a quelques jours. Combien en voulez-vous alors?
  – Huit mille francs!
  – Je vous en offre le double! L’anniversaire de ma femme doit être marqué par un très beau
cadeau. J’ai donc décidé…
  – Et moi, j’ai décidé de ne pas vendre ma statue! rétorqua Bastien d’un ton bourru. Personne n’a encore réussi à me faire revenir sur une décision en forçant les enchères! »
 

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