Les Cinq jouent serré, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1980 – 1982

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition : HACHETTE

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIe

BIBLIOTHEQUE ROSE   numéro : 20.6307.1

LE CLUB DES CINQ

images de
CLAUDE PASCAL
Couleurs pleine page hors-texte et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créés par
ENID BLYTON
racontée par CLAUDE VOILIER

1463-5 – Dépôt légal n° 1214, 3e trimestre 1980.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Rolland – Montrouge
Usine de La Flèche, le 05-08-1980.
20 – 05 – 6307 – 01
 

1823-5 – Dépôt légal n° 5660, décembre 1982.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Rolland – Montrouge
Usine de La Flèche, le 10-12-1982.
20 – 05 – 6307 – 03

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse.   Dépôt : aôut 1980.

© Hachette, 1980.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée pelliculée à dos carré, illustrée couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

Extrait   Les Cinq jouent serré, by Claude VOILIER   page 94

  François finit par se laisser persuader. Et, une fois convaincu, ce fut lui qui trouva le meilleur moyen pour
approcher le fort sans éveiller les soupçons des bandits.
  « J’ai une idée! dit-il. Nous ferons semblant d’être des campeurs de passage. Nous installerons nos tentes sur le plateau où se dresse le fort. Nos allées et venues paraîtront tout à fait naturelles… et nous surveillerons l’endroit sans en avoir l’air.
  – Mais… les vipères! protesta Annie, peu rassurée.
  – Il n’y a pas de vipères dans le coin, assura Claude. Rien que des couleuvres. C’est plus gros, plus voyant, mais ce n’est pas dangereux.
  – Et c’est excellent à la casserole! dit Mick, taquin. Meilleur que des anguilles! Je t’en attraperai quelques-unes, Annie, et tu nous les feras au court-bouillon! »
  La petite fille jeta des cris d’horreur. François et Claude éclatèrent de rire. Dag aboya. Cela détendit les nerfs des enfants et mit fin à la discussion. Il ne restait plus qu’à mettre à exécution le plan adopté!…
  Claude et ses cousins ne rencontrèrent aucune opposition à leur projet de camping près du fort. M. et Mme Dorsel
approuvaient la vie au grand air et accordèrent sur-le-champ la permission demandée. Maria, prévenue, se chargea de préparer les provisions à emporter.
  Dès le lendemain, les jeunes détectives se mettaient en route après avoir placé, dans deux légères remorques accrochées aux vélos des garçons, les tentes, les sacs de couchage, les provisions et le matériel nécessaire à plusieurs journées de camping.
  Dag, juché dans la corbeille en osier dont s’ornait la bicyclette de Claude, trônait, oreilles au vent, avec des mines d’empereur romain sur son char.
  Le fort, par rapport aux Mouettes, était distant d’environ douze kilomètres. Le chemin qui y accédait était montant et rocailleux. Il faisait chaud. Les jeunes cyclistes transpiraient.
  « Courage! lança Mick. Là-haut, il y a une buvette.
  – Ah, oui? dit naïvement Annie.
  – Bien sûr! Une source très pure, où les couleuvres viennent boire! expliqua l’incorrigible taquin.
  – Tais-toi, bavard! dit Claude. Economise-toi pour grimper ce dernier raidillon. Et une fois là-haut, rappelez-vous ce que nous devrons faire!
  – Bien sûr! répondit François. Nous parlerons très fort des détails de notre installation, afin que ceux qui nous écouteront soient bien persuadés du caractère inoffensif de notre présence.
  – Il faudrait peut-être aussi trouver un truc pour faire comprendre aux Kodkol qu’on les sait dans le fort et qu’on va essayer de les sortir de là! dit Mick.
  – T’en fais pas, mon vieux! On pensera à tout! » affirma Claude.
  François s’arrêta net et fit signe aux autres d’en faire autant. Surpris, ils obéirent.
  « Qu’est-ce qui te prend? bougonna Mick. Tu es fatigué, toi, l’athlète imbattable? Courage, mon vieux! On aperçoit le fort en haut de la rampe. Encore quelques coups de pédale et…
  Ce n’est pas ça! coupa François. Je pense à ce que tu viens de dire à l’instant…
  – Quoi donc? demanda Mick qui avait déjà oublié.
  – Qu’on allait essayer de tirer les prisonniers d’affaire! Or, dans notre hâte à rejoindre les Kodkol, nous avons négligé d’envisager un moyen quelconque d’évasion.
 

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