OUI-OUI champion, by Enid BLYTON Dépot Légal 1970

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

Numéro de référence : 211

NOUVELLE BIBLIOTHÉQUE ROSE   minirose   numéro : 20/2606/0

Ce livre porte le label MINIROSE c’est-à-dire
qu’il intéresse les enfants dès qu’ils savent lire,
et qu’il peut aussi bien leur être lu à haute voix.

ILLUSTRATIONS  REALISEES  PAR JEANNE  HIVES
Couleurs pleine page hors-texte annotées et,
Couleurs in texte et noir & blanc in texte.

« Fini pour la toilette. »   p. 13
Il y en avait de très gais, avec des rayures et de joiles couleurs.   p. 29
« Tu dois conduire tes clients où ils désirent. »   p. 43
« Moi qui avais justement mis mon nouveau chapeau! »   p. 59
« Que deviendrions-nous sans notre petit Oui-Oui? »

Dépôt légal n° 2252   2° trimestre 1970.

20.05.2606.03

Imprimé en France
par Brodard-Tapin
Imprimeur – Relieur
Coulommier – Paris
3660 2

Texte : © Enid Blyton, 1955, et Libairie Hachette, 1966.
Illustrations : Sampson Low, Marston et Cie Ltd, 1955
et Librairie Hachette, 1966.

Reliure : Cartonnée pelliculée, à dos carré, illustrée couleurs in recto.
Imprimé en France
par Lienhart & Ce – Clamart
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   OUI-OUI champion, by Enid BLYTON   page : 42

Mme Pierrot monta dans le taxi. Elle avait laissé son parapluie ouvert et le tenait au-dessus de la voiture.   « Je crois qu’il vaut mieux que j’n’aille pas jusqu’à la pâtisserie, dit Oui-Oui. Elle est juste en face du poste de police, et le gendarme est en colère contre moi aujourd’hui. – Ne dis pas de sottises, répondit Mme Pierrot. Tu es chauffeur de taxi et tu dois conduire tes clients où ils le désirent. Allons! En route pour la patisserie! »   Oui-Oui démarra prudemment. Soudain, Mme Pierrot aperçut une de ses amies qui traversait la rue. Elle se mit à agiter son parapluie dans sa direction. « Ne faites pas cela! s’écria Oui-Oui. Vous avez failli m’éborgner. Il ne faut jamais agiter un parapluie dans une voiture. – Tu n’as qu’à prendre garde où tu mets ton oeil, répondit Mme Pierrot. Oh! là! là! Voilà qu’il se met à pleuvoir encore plus fort.» Et, pour protéger son chapeau, elle brandit le parapluie juste devant sa figure (et celle de Oui-Oui par la même occasion). Evidemment, Oui-Oui n’y voyait plus rien du tout. Il s’arrêta net et regarda Mme Pierrot d’un air furieux. « Comment voulez-vous que je voie quelque chose à travers votre parapluie? lui dit-il. Allons, mettez-le ailleurs. – Pourquoi fais-tu tant d’histoires ce matin? demanda Mme Pierrot d’un ton surpris. Cela ne te ressemble pourtant pas. Enfin, si tu y tiens vraiment, je vais refermer mon parapluie.Tant pis si nous sommes mouillés. » Oui-Oui remit la voiture en route pendant que Mme Pierrot essayait de replier son parapluie. Comme ils arrivaient devant la pâtisserie, il y eut une très forte bourrasque, et, vroum! le parapluie s’envola des mains de Mme Pierrot. Oui-Oui fut tellement surpris qu’il fonça droit devant lui… dans une charrette des quatre-saisons. La charrette se renversa, les pommes et les oranges roulèrent de tous les côtés. « Oh! hurla Mme Pierrot. – Hep là! » cria M. Théodore, le marchand des quatre-saisons.
Oui-Oui descendait déjà de sa voiture pour aider à ramasser les fruits lorsqu’il vit la porte du commissariat s’ouvrir c’était le gendarme qui venait voir ce qui se passait. Pauvre petit Oui-Oui! Il regrimpa dans sa voiture en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et démarra.   « Je ne l’ai pas fait exprès! Pas fait exprès! » cria-t-il au gendarme.   Les choses allaient de mal en pis. Mme Pierrot racontait au gendarme comment elle avait perdu son beau parapluie neuf, et M. Théodore portait plainte contre Oui-Oui.
 

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