Prince de la jungle, by René GUILLOT Bibliothèque Hachette N°01 Dépôt légal 1956

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

BIBLIOTHÈQUE HACHETTE

NUMÉRO DE RÉFÉRENCE: 01

Dép. lég. 5172 – 3e tri. 56

Imprimé en France
BRODARD & TAUPIN
Imprimeur – Relieur
Paris – Coulommiers
– 1850 – I – 9 – 5511 –

ILLUSTRATIONS DE PIERRE PROBST
Couleurs pleine page hors-texte, annotées et
noir & blanc in texte annotées.

RAANI DISTINGUAIT TRES BIEN DANS LE GRAVIER HUMIDE…   p. 9
CELUI-CI A LAISSE TOMBER SON ARME…   p. 17
« Pourquoi l’as-tu laissé partir seul? » p. 33
AU PIED DES IDOLES A LA FACE PEINTE… p. 49
Les bêtes, dressées à nager contre le courant p. 65
Il clouera le message au tronc de l’arbre p. 72
UNE SEULE FLÈCHE AVAIT ATTEINT… p. 81
Les yeux déjà voilés de brume p. 89
Il se renversa en arrièrep. 97
LE CAMP RETENTIT DE SON BARRIT SAUVAGE… p. 113
Raani rencontra le ruisseau embourbé p. 128
Hanouman vint se pencher au-dessus de Raani p. 137
ET L’APPEL VENAIT D’UNE BÊTE SUR SES FINS… p. 145
Raani n’avait qu’à tendre le bras p. 153
Ils ne s’arrêtent nulle part p. 161
RAANI A LANCÉ SA SAGAIE. p. 171
RAANI TENAIT SON ARME PRÊTE… p. 181
Les bêtes couleur de la nuit p. 193
Il rejoignit le daim p. 201
YORIK SE FAISAIT DÉJA OBÉIR DE SES FRÊRES SAUVAGES… p. 209
Le combat reprit, plus acharné p. 217
ILS ÉTAIENT AU GUET A L’ORÉE DU BOIS… p. 233
« PEUX-TU MARCHER? » DIT LE PRINCE SAUVAGE. p. 241
APRÈS CHAQUE BOND, IL RETOMBAIT AU MILIEU DE CETTE MÊLÉE. p. 247

© Librairie Hachette, 1956.

Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   cartonnée pleine toile.
Présentation sous jaquette illustrée couleurs.
Imprimé en France
Lienhart & Cie – Clamart
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   Prince de la jungle , by René GUILLOT page 31

  – Si tu savais, Rao!… »
  De gros sanglots gonflaient sa gorge. Tanit faisait tous ses efforts pour retenir ses larmes, et ses lèvres tremblaient.
  » « Si tu savais…
  – Mais enfin, parle!
  – Rao, ils auront tué Raani… ils l’auront tué lui aussi!
  – Lui aussi! Tu me fais peur…
  – Oui, lui aussi. Pourquoi ne l’as-tu pas accompagné, Rao? Pourquoi l’as-tu laissé partir seul?
  – Tanit, qu’est-il arrivé?
  – Tidji Khan, murmura-t-elle, sans voix. Le père de Raani est mort.
  – Mort! s’exclama Rao.
  – Oui… appelle les autres. »
  Ils avaient entendu. Silencieusement, les garçons s’étaient pressés devant le feu, autour de Tanit, n’osant pas interroger la jeune fille qui leur apportait l’effrayante nouvelle.
  « Les gens de Kalanaie! » dit enfin Rao.
  « Tanit baissait la tête.
  « Ils auront tendu une embuscade, dit Agar.
  – Ils ont des guetteurs à tous les cols pour surveiller la route qui mène chez eux.
  Comment a-t-on trouvé Tidji Kahn? et où?
  – A l’entrée de la jungle, dit Tani. Des chasseurs ont trouvé le corps près d’une marre où Tidji Kahn avait réussi à se traîner. La flèche était restée plantée dans ses reins.
  – Il était déjà mort? dit Kalki.
  – Oui, dit Tanit. Les vautours avaient commencé de lui manger les yeux. On vient de rapporter le corps, tout à l’heure, à Gallaad, dans la maison de Raani.
  – Qui est de garde?… »
  Surpris par l’éclat de cette voix, les garçons s’étaient brusquement redressés. Et le Prince sauvage, qu’ils n’avaient pas entendu arriver, sautait à bas de son cheval et jetait les rênes à Kalki.
  « Bouchonne Ispahir. Mène-le au coral. Donne-lui sa paille et surtout ne le fais pas boire : il est fourbu. J’irai le voir tout à l’heure. Mais quoi… vous n’avez pas mangé! Tanit est encore au camp! Qu’est-ce qui se passe?
  – Ecoute, Raani », dit Rao.
  Comment lui dire le malheur qui venait de le frapper et lui apprendre la terrible nouvelle?
  « Ecoute, Raani… »
  Mais Raani n’entendait rien.
  « J’ai demandé qui était de garde?
  – C’est Yorik.
  – Et où est-il, Yorik?
  – Il fait sa ronde, dit Agar. Le vieux Nag…
  – Le vieux Nag vous a envoyé son chien, coupa brutalement Raani. Il entend, lui, le vieux Nag. Il sait tout ce qui se passe dans le camp. Ah! quand je ne suis pas là!… Qu’est-ce que vous avez attendu pour détacher Kouri? Je n’ai pas envie que les jaguars viennent encore nous dévorer un poulain cette nuit. Vous ne les avez donc pas entendus feuler? Allez, à toi, Agar… va vite lâcher Kouri. Et qu’il leur ouvre le ventre avec ses cornes. »
 

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