Tantzor, by Paul-Loup SULITZER Sock/Edition n°1 Dépôt Légal 1991
Présentation de l’Editeur
On m’appelle Tantzor – le Danseur.
C’est en Yakoutie qu’ils ont essayé de me tuer pour la première fois. Puis à Tbilssi, et à Moscou. Et j’ai mis longtemps à comprendre ce qu’ils avaient à redouter d’un jeune Géorgien, semblable à des milliers d’autres.
Je n’avais rien, je voulais simplement vivre mieux, et peut-être faire fortune. J’ai réussi, d’ailleurs. Sans jamais commettre d’illégalité, en jouant sur le système et les pénuries, en faisant des listes et des listes d’usines et de productions, en les reliant entre elles…
Je suis devenu riche dans un pays qui n’a longtemps connu que la contrainte et le vide.
Maintenant, j’ai les moyens de les affronter, de les démasquer, de mettre à nu les vieilles haines et les secrets d’un autre temps.
Je sais que je danse au-dessus d’un volcan dont je peux réveiller les fureurs. Mais rien ne m’arrêtera. Je le dois à mes parents, à Gogui, au roi des voleurs. Et à Marina, mon amour des Trois-Gares.
Pour tous les enfants
qui êvent de la liberté
et de la démocratie.
A mon père,
qui s’est battu pour elles.
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FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Edition : Édition°1/Stock
Imprimé en France
N° d’édition : 3887 – N° d’impression : 18143
49-29-0680-02
© Éditions°1, Paris, 1991
Cet ouvrage a été réalisé par la
SOCIÉTÉ NOUVELLE FIRMIN-DIDOT
Mesnil-sur- l’Estrée
pour le compte d’Édition°1
4, rue Galliéra 75116 Paris
en juin 1991
Reliure : Brochée sur carton souple
Couverture : Thierry Muller
Prix neuf Editeur = 129,00 FF TTC.
EXTRAIT Tantzor by Paul-Loup SULITZER page 162
Le soir suivant, je quitte l’entrepôt, peu après six heures. Je ne porte plus mes chaussures de football mais une paire de bottines à semelles de crêpes fabriquées quelque part en Asie. Il fait froid mais pas trop – sept ou huit degré au-dessus de zéro seulement -, l’air est vif, sans vent, agréable. J’aime Moscou la nuit. Plus tard, quand j’aurai rencontré MacHendricks et les autres, ils me jureront que bien d’autres villes dans le monde sont mieux éclairées, plus brillantes, plus animées et, me diront-ils sans parvenir à me convaincre, plus gaies. Peu m’importe. Moscou est ma ville. Je me suis habitué aux queues interminables devant tout magasin où, par miracle, il se trouve quelque chose à acheter. Je trouve ces stations normales. Presque plaisantes : c’est une occasion de compagnonnage. Sans compter que récrimer contre elles serait comme s’enrager de la neige, de la pluie ou du soleil.
Je marche dans Moscou et je ne suis pas suivi. Petit-Gros n’est plus sur mes talons, ni personne d’autre. Ou bien quelqu’un de diaboliquement adroit. Dans ces rues, qui se vident peu à peu, il me semble que je pourrais déceler n’importe quelle filature. Même avec cette neige qui étouffe les bruits et estompe les silhouettes.
Ce soir, en partant de Sokolniki, j’ai marché tout droit vers la gare de Biélorussie, sans autre but que d’aller à la découverte de quartiers inconnus. Ensuite, je me suis dirigé vers le zoo. Je reviens vers le centre, je passe par des rues qui me sont déjà beaucoup plus familières – depuis mon arrivée, j’ai sans doute parcouru dans les quatre cents kilomètres à pied dans Moscou, de jour et de nuit. Peu avant la rue Herzen, je retrouve le spectacle familier des groupes de crânes-rasés cherchant la bagarre, comme toujours. A deux reprises, quelques-uns d’entre eux m’ont cherché noise, et je ne m’en suis tiré qu’au prix d’une course au train, avec démarrage à la Valéri Borzov. Je passe au large. Non qu’une petite discussion à coups de poing me déplairait, mais, outre qu’ils sont trop nombreux pour moi, je suis, ce soir, d’humeur pacifiste. En fait, je me creuse la tête pour trouver des idées de film cochon susceptibles d’exciter Choura.
Passage rue de l’Arbat, comme presque toujours dans mes randonnées. Je jette un coup d’oeil dans la salle du restaurant Mietielitsa, sans y apercevoir de visage de connaissance (je n’y suis vraiment entré qu’une fois, sur l’invitation de trois ou quatre types rencontrés par hasard qui, assez éméchés, avaient insisté pour m’offrir à dîner et à boire).Arrêt devant le cinéma Khoudojestvenny. Deux filles accrochent mon regard, mais elles ont des arrière-trains de kolkhoziennes, genre tracteur. Je descends l’avenue Kalinine, percée, à cet endroit, sur l’emplacement des anciennes ruelles de l’Arbat, et je pousse jusqu’à la Maison du livre et jusqu’au cinéma Octobre. Le cinéma programme un film tchèque que je n’irais pas voir même si j’étais décidé à gaspiller le prix d’un billet. La petite salle est plus intéressante. On y donne généralement des films soviétiques doublés en diverses langues, destinés aux étrangers. Mais j’ai fait le voyage pour rien. Ils ne sont guère plus d’une dizaine à attendre le début de la séance, en battant la semelle, et ce sont presque tous des étudiants asiastiques, peut-être des Vietnamiens. Ce n’est pas avec eux que j’améliorerai mon anglais ou mon allemand.
roman
PRODUCT DETAILS | |
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Publisher | Stock/Édition n°1 roman |
Dépôt Légal | Dépôt légal : juin 1991 |
Language | Français |
Paperback | 480 pages |
Table des Matières | Non |
ISBN-10 | 2 – 863 – 91425 – 1 |
EAN Code Barre | 9 782863 914250 |
Item Weight | 725 g |
Dimensions | 150 x 235 x 40 mm |
COMMENTAIRES sur AMAZON | https://amzn.to/42Pp5os Commentaires Tantzor, by Paul-Loup SULITZER |
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WIKIPEDIA | https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Loup_Sulitzer Paul-Loup Sulitzer, né le 22 juillet 1946 à Boulogne-Billancourt (Seine) et mort le 6 février 20252 à l’île Maurice3, est un homme d'affaires et écrivain français, inventeur d'un genre littéraire : le « western financier »4. Ses livres sont traduits en plus de quarante langues et vendus à plus de quarante millions d'exemplaires5. LIRE LA SUITE |
BIBLIOGRAPHIE | Spécialiste international des questions financières, Paul-Loup Sulitzer est aussi un romancier mondialement connu. Avec ses précédents romans (Money, Le Roi Vert, Popov, Hannah, |
MORT DE SULITZER | https://peopleauquotidien.com/actualites/mort-de-paul-loup-sulitzer-sa-fille-fait-des-revelations/?utm_source=pocket_shared |
Du même auteur | Money (Denoël, 1980). Tous ces romans (à l'exception de Kate) existent en édition reliée plein skivertex sous emboîtage. |
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