CES admirables récits sont tous devenus célèbres : “ La Chèvre de Monsieur Seguin ”, “ L’Arlésienne ”, “ La Mule du Pape ”, “ Le Curé de Cucugnan ”, “ Le Sous-Préfet aux Champs ”… Fidèles reflets de la poèsie et de la bonne humeur de notre Midi, ils sont un incomparable mélange de malice, d’émotion et de verve. Daudet sympathise avec les humbles, avec les bêtes, avec les plantes. Chaque phrase n’est pas seulement merveilleusement ouvrée, elle est “ vécue ” et profondément sentie. Chaque récit est un petit chef-d’œuvre.
Les premières « Lettres de mon moulin » ont paru, vers 1866, dans un journal parisien où ces chroniques provençales, signées tout d’abord d’un double pseudonyme emprunté à Balzac : « Marie et Gaston » (Gaston désignait Paul Arène), étonnèrent délicieusement. Ensuite Alphonse Daudet resta seul à « moudre des petites histoires » qui devaient, en 1869, être recueillies pour constituer un volume. L’ouvrage se vendit alors « péniblement », selon le terme employé par l’auteur, qui n’en proclamait pas moins : « C’est encore là mon livre préféré non pas du point de vue littéraire mais parce qu’il me rappelle les plus belles heures de ma jeunesse, rires fous, ivresses sans remords, des visages et des aspects amis que je ne reverrai plus jamais. » Ces contes sont aujourd’hui célèbres à travers le monde et suscident chez nous un intérêt charmé qui se renouvelle à charge génération. Impossible d’analyser brièvement un tel livre. Il nous suffira d’en rappeler quelques fragments qui lui valurent de passer à la postérité. « La chèvre de M. Seguin », qui aimait trop la liberté et devait se livrer ainsi au loup, petit apologue d’une signification toujours actuelle; « L’Arlésienne », qui devait devenir par la suite un grand drame et inspirer le compositeur Bizet; « La mule du Pape » et le coup de pied qu’elle garda sept ans pour se venger d’un vil petit intrigant, Tistet Védène; « Le curé de Cucugnan » et son joli prêche, et l’heureux résultat qui s’ensuivit; « Le sous-préfet aux champs » devenu symbole de l’alliance entre l’administration et la poésie; « Les trois messes basses » ou comment le chapelain de Trinquelage pécha par gourmandise un soir de Noël. L’oeuvre entière est égale à ces morceaux désormais classiques. Il en émane un parfum de terroir provençal qui ne s’évanouira jamais, du moins tant que durera la littérature.
Les premières « Lettres de mon moulin » ont paru, vers 1866, dans un journal parisien où ces chroniques provençales, signées tout d’abord d’un double pseudonyme emprunté à Balzac : « Marie et Gaston » (Gaston désignait Paul Arène), étonnèrent délicieusement. Ensuite Alphonse Daudet resta seul à « moudre des petites histoires » qui devaient, en 1869, être recueillies pour constituer un volume. L’ouvrage se vendit alors « péniblement », selon le terme employé par l’auteur, qui n’en proclamait pas moins : « C’est encore là mon livre préféré non pas du point de vue littéraire mais parce qu’il me rappelle les plus belles heures de ma jeunesse, rires fous, ivresses sans remords, des visages et des aspects amis que je ne reverrai plus jamais. » Ces contes sont aujourd’hui célèbres à travers le monde et suscident chez nous un intérêt charmé qui se renouvelle à charge génération. Impossible d’analyser brièvement un tel livre. Il nous suffira d’en rappeler quelques fragments qui lui valurent de passer à la postérité. « La chèvre de M. Seguin », qui aimait trop la liberté et devait se livrer ainsi au loup, petit apologue d’une signification toujours actuelle; « L’Arlésienne », qui devait devenir par la suite un grand drame et inspirer le compositeur Bizet; « La mule du Pape » et le coup de pied qu’elle garda sept ans pour se venger d’un vil petit intrigant, Tistet Védène; « Le curé de Cucugnan » et son joli prêche, et l’heureux résultat qui s’ensuivit; « Le sous-préfet aux champs » devenu symbole de l’alliance entre l’administration et la poésie; « Les trois messes basses » ou comment le chapelain de Trinquelage pécha par gourmandise un soir de Noël. L’oeuvre entière est égale à ces morceaux désormais classiques. Il en émane un parfum de terroir provençal qui ne s’évanouira jamais, du moins tant que durera la littérature.
Alphonse DAUDET (Nîmes, 1840 – Paris, 1897) fils de la Provence, exprime avec infiniment de charme la nostalgie de sa terre natale dans les « Lettres de mon moulin ».
C’est dans les paysages parfumés, inondés de soleil, qui entourent son moulin de Font-vieille (près d’Arles) que l’écrivain a situé les histoires malicieuses, naïves, mais parfois relevées d’une pointe d’émotion, qu’il a rassemblées dans son recueil comme en un bouquet. On savoure sa manière de conter. L’humour, la verve, la fine gaieté du style suggèrent le climat de ce pays lumineux où il fait bon vivre.
Il écrit pour se « reprendre à la nature », et écouter ses amis les bergers, les meuniers, les joueurs de fifre, jamais à court de proverbes ou de légendes.
Ainsi naquirent l’histoire du trop gourmand dom Balaguère qui abandonna sa chaire pour la table du festin, celle de la chèvre de M. Seguin, courageuse jusqu’à la mort, bien d’autres encore.
Les Lettres de mon moulin : un voyage d’aujourd’hui, à travers les oliveraies ou la garrigue ou à flanc d’Alpilles; un voyage aussi à travers l’histoire de la Provence : de l’antique Avignon – où la mule du Pape sut attendre sept ans avant de se venger – à l’apparition, près de Tarascon, de la première minoterie à vapeur qui manqua de rendre fou le vieux meunier Cornille…
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE Edition :   HACHETTE Idéal-Bibliothèque ILLUSTRATIONS DE ROGER PARRY Magnifiques illustrations en 4 Couleurs pleine page hors-texte et, et noir & blanc in texte non annotées. L’enfant était devenu un adolescent … p. 17 Le 29 janvier 1921, Mermoz était breveté. p. 25 Une patrouille de méharistes le trouva…
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE Edition : HACHETTE Idéal – Bibliothèque ILLUSTRATIONS DE JEAN RESCHOFSKY Couleurs pleines pages hors – texte, et couleurs et noir & blanc in texte. Cette portion de la steppe présentait une extraordinaire animation. page 9. Alcide Jolivet chargeait son carnet de notes. page 17 « Reste, ma fille!…
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