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Les vacances, by Comtesse de SÉGUR Editions G.P. Paris Bibliothèque Rouge & Or 1957

Présentation de l’Editeur


Néant

A MON PETIT-FILS

JACQUES DE PITRAY

Très cher enfant, tu es encore trop petit pour être le petit JACQUES des VACANCES, mais tu seras, j’en suis sûre, ausi bon, aussi aimable, aussi généreux et aussi brave que lui. Plus tard, sois excellent comme PAUL, et, plus tard encore, sois vaillant, dévoué, chrétien comme M. DE ROSBOURG. C’est le voeu de ta grand-mère, qui t’aime et qui te bénit.

COMTESSE DE SÉGUR,
née ROSTOPCHINE.
Paris, 1858.

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FICHE TECHNIQUE DU LIVRE


Edition :   ÉDITIONS G. P., 80, RUE SAINT – LAZARE, PARIS

est le dixième de la
BIBLIOTHÈQUE
ROUGE ET OR

ILLUSTRATIONS DE GUY SABRAN
Couleurs pleine page in-texte annotées et
couleurs et noir & blanc in texte.


Ils approchèrent du petit bois où l’on construisait les cabanes…   p. 25
Tout en causant on approcha du moulin…   p. 37
Je propose une partie de cache-cache…   p. 45
De branche en branche j’étais arrivée…   p. 49
J ‘ai été enfin ramené par un vaisseau anglais…   p. 73
La chaloupe partit. Je criais : « Maman, attendez-nous! »   p. 85
Nous nous trouvâmes sur le sable…   p. 105
Les sauvages tombèrent tous la face contre terre…   p. 117
C’était un vaisseau français, l’Invincible…   p. 137
Une nuit, pendant qu’ils dormaient…   p. 149
…descendit un escalier qui tournait, tournait toujours…   p. 169
…les ridicules voisins du château vendu…   p. 181
Mais quand je vous quitterai, j’aurai un tel chagrin…   p. 201
Monsieur de Rosbourg mena encore Sophie chez sa belle-mère…   p. 213

Il a été achevé d’imprimer
pour les
ÉDITIONS G. P. à Paris
en Février 1957
sur les presses de
G. Maillet et Cie
à Saint-Ouen
Photogravure S. T. O.

C. O. L. : 11. 0282         Dépôt légal n° 211

© COPYRIGHT 1949, BY ÉDITIONS G. P. PARIS

Reliure :   Cartonnée en pelline ivoire, dos orné, plat décoré au balancier.

Printed in France

Livre épuisé chez l’Editeur.

EXTRAIT   Les vacances by, Comtesse de SÉGUR   page 36


Les vacances, by Comtesse de SÉGUR

 

      JEAN
 

  Avoue que, Jacques et toi, vous vous amusez à le taquiner. »
  Jacques et Marguerite se regardèrent, sourirent, et avouèrent que Léon les agaçait avec son air moqueur, et qu’ils aimaient à le contrarier.
  « Eh bien! dit Jean, essayez de ne pas le contrarier, et vous verrez qu’il ne se fâchera pas et qu’il ne sera pas méchant.
  Tout en causant, on approcha du moulin; les enfants virent avec surprise une foule de monde assemblée tout autour; une grande agitation régnait dans cette foule; on allait et venait, on se formait en groupes, on courait d’un côté, on revenait avec précipitation de l’autre. Il était clair que quelque chose d’extraordinaire se passait au moulin.
  « Serait-il arrivé un malheur, et d’où peut venir cette agitation? dit Mme de Fleurville.
  Les enfants regardaient d’un œil curieux et inquiet. En approchant on entendit des cris, mais ce n’étaient pas des cris de douleur, c’étaient des explosions de colère, des imprécations, des reproches. Bientôt on put distinguer des uniformes de gendarmes; une femme, un homme et une petite fille se débattaient contre deux de ces braves militaires qui cherchaient à les maintenir. La petite fille et sa mère poussaient des cris aigus et lamentables; le père jurait, injuriait tout le monde. Les gendarmes, tout en y mettant la plus grande patience, ne les laissaient pas échapper. Bientôt les enfants purent reconaître le père Léonard, sa femme et Jeannette.
  « Voyons, ma bonne femme, laissez-vous faire, ne nous obligez pas à vous garrotter! disait un gendarme. N’y a pas à dire, nous avons ordre de vous amener : il faudra bien que vous veniez. Le devoir avant tout.
 

      MÈRE LÉONARD

  Plus souvent que je viendrai, gueux de gendarmes, tueurs du pauvre monde! Pas si bête que de marcher vers la prison, où vous me laisseriez pourrir jusqu’au jugement dernier.
 

      LE GENDARME

  Allons, mère Léonard, soyez raisonnable; donnez le bon exemple à votre fille.
 

      MÈRE LÉONARD

  Je m’en moque bien de ma fille! C’est elle, la sotte, l’imbécile, qui nous a fait prendre. Faites-en ce que vous voudrez, je n’en ai aucun souci.
  – Vas-tu me laisser, grand fainéant? criait le père Léonard à un autre gendarme qui le tenait au collet. Attends que je t’aplatisse d’un croc-en-jambe, filou, bête brute! »
  Les gendarmes ne répondaient pas à ces invectives ni à bien d’autres injures que nous passons sous silence. Voyant que leurs efforts pour faire marcher les prisonniers étaient vains, ils firent signe à un troisième gendarme. Celui-ci tira de sa poche un paquet de petites courroies. Malgré les cris perçants de Jeannette et de sa mère et les imprécations du père, les gendarmes leur lièrent les mains, les pieds, et les assirent ainsi garrottés sur un banc, pendant que l’un d’eux allait chercher une charrette pour les transporter à la prison de la ville.
  Mme de Fleurville et ses compagnes étaient restées un peu à l’écart avec les enfants. MM. de Rugès et de Traypis’étaient approchés des gendarmes pour savoir la cause de cette arrestation. Léon et Jean les avaient suivis.
  « Pourquoi arrêtez-vous la famille Léonard, gendarme? demanda M. de Rugès. Qu’ont-ils fait?
  – C’est pour vol, monsieur, répondit poliment le gendarme en touchant son képi; il y a longtemps qu’on porte plainte contre eux, mais ils sont habiles; nous ne pouvions pas les prendre. Enfin, l’autre jour, au marché, la petite s’est trahie et nous a mis sur la voie.
 

      M. DE RUGÈS

  Comment cela?
 

      LE GENDARME

  Il paraîtrait qu’ils ont volé une pièce de toile qui était à blanchir sur l’herbe. Ils l’ont cachée dans leur huche à pain, sous de la farine; mais, dans la nuit, la petite s’est dit : « Puisque mon père et ma mère ont volé la toile de la femme Martin, je puis bien aussi leur en voler un morceaux; ça fait que j’aurai de quoi acheter des gâteaux et des sucres d’orges. »
  La voilà qui se lève et qui en coupe un bon bout. C’était la veille du marché. Le lendemain, la petite se dit : « Ce n’est pas tout d’avoir la toile, il faut encore que je la vende. » Et la voilà qui, sans rien dire à père et mère, part pour le marché et offre sa toile à la fille Chartier. « Combien en as-tu? lui dit la fille Chartier. – J’en ai bien six mètres, de quoi faire deux chemises, répond la petite Léonard. – Combien que tu veux la vendre? – Ah! pas cher, je vous la donnerai bien pour une pièce de cinq francs. – Tope là, et je te la prends; tiens, voilà la pièce et donne-moi la toile. Les voici bien contentes toutes les deux, la petite Léonard d’avoir cinq francs, la fille Chartier d’avoir de quoi faire deux chemises et pas cher. Mais, quand elle la rapporte chez elle, qu’elle la montre à sa mère et qu’elle la déploie pour mesurer si le compte y est, ne voilà-t-il pas que la farine s’envole de tous côtés; la chambre en était blanche; la mère et la fille Chartier étaient tout comme des meunières. « Qu’est-ce que c’est que ça? disent-elles. Cette toile a donc été blanchie à la farine? Faut la secouer. Viens, Lucette, secouons-la dans la rue; ce sera bien vite fait. » Les voilà qui secouent devant leur porte, quand passe la mère Martin. « Où allez-vous donc, que vous avez l’air si affairée? lui demanda la mère Chartier. – Ah! je vais porter plainte à la gendarmerie : on m’a volé ma belle pièce de toile cette nuit. Faut que je tâche de la rattraper. – Et moi je viens d’en acheter un bout qui n’est pas cher, dit la mère Chartier. – Tiens, dit l’autre en la regardant, mais c’est tout comme la mienne. « Qu’est-ce que vous lui faites donc à votre toile? – Je la secoue; elle était si pleine de farine que nous en étions aveuglées, Lucette et moi. – Tiens, tiens! de la toile enfarinée? Mais où donc l’avez-vous eue? – C’est la petite Léonard qui me l’a vendue comme ça. – La petite Léonard? où a-t-elle pu avoir de la toile aussi fine?… Mais!… laissez-moi donc voir le bout; cela ressemble terriblement à la mienne. » La mère Martin prend la toile, l’examine, arrive au bout et reconnaît une marque qu’elle avait faite à sa pièce. Les voilà toutes trois bien étonnées : la mère Chartier bien attrapée d’avoir donné sa pièce de cinq francs pour un bout de toile qui était volée; elles arrivent toutes trois chez moi et me racontent ce qui vient d’arriver. « Toute votre toile y est-elle? que je dis à la femme Martin. –
 

Reproduction interdite
 

PRODUCT DETAILS
Publisher ÉDITIONS G. P. Paris   dizième de la   BIBLIOTHÈQUE ROUGE ET OR
Numéro de Référence Néant
Dépôt Légal Dépôt légal n° 211
Language Français
Paperback 218 pages
Table des Matières Non
ISBN-10 Non
EAN Code Barre Non
Item Weight 429 g
Dimensions 150 x 250 x 17 mm

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La Comtesse de SEGUR

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comtesse_de_Sgur

La comtesse de Ségur, Sophie Rostopchine[note 1] (en russe et selon l'onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina[note 2]), née le 1er août 1799[2] à Saint-Pétersbourg et morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française d'origine russe, auteur de livres pour la jeunesse, notamment la trilogie de Sophie : Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles et Les Vacances, qui racontent les bourdes et les épreuves de Sophie de Réan, victime d'une marâtre, Mme Fichini, alors que ses cousines et amies sont à la fois raisonnables et dotées d'une mère aimante LIRE LA SUITE

Illustra Tab

ILLUSTRATIONS GUY SABRAN

VISITE AU MOULIN

EXTRAIT   by, Comtesse de SÉGUR   page 31


Les vacances by Comtesse SEGUR

 

JE propose une grande promenade au moulin, par les bois, dit M. de Rugès. Nous irons voir la nouvelle mécanique établie par ma soeur de Fleurville, et , pendant que nous examinerons les machines, vous autres enfants vous jouerez sur l’herbe, où l’on vous préparera un bon goûter de campagne ; pain bis, crème fraîche, lait caillé, fromage, beurre et galette de ménage. Que ceux qui m’aiment me suivent! »
  Tous l’entourèrent au même instant.
  « Il paraît que tout le monde m’aime, reprit M. de Rugès en riant. Allons, marchons en avant!
  – Hé, hé, pas si vite, les petits! Nous autres gens sages et essoufflés, nous serions trop humiliés de rester en arrière. »
  Les enfants, qui étaient partis au galop, revinrent sur leurs pas et se groupèrent autour de leurs parents.
  La promenade fut charmante, la fraîcheur du bois tempérait la chaleur du soleil; de temps en temps on s’asseyait, on causait, on cueillait des fleurs, on trouvait quelques fraises.
  « Nous voici près du fameux chêne où j’ai laissé ma poupée, dit Marguerite; je n’oublierai jamais le chagrin que j’ai éprouvé lorsque, en me couchant, je me suis aperçue que ma poupée, ma jolie poupée, était restée dans le bois pendant l’orage.
  – Quelle poupée? dit Jean; je ne connais pas cette histoire.
  – Il y a longtemps de cela, dit Marguerite. La méchante Jeannette me l’avait volée.
      JEAN
  Jeannette la meunière?
      MARGUERITE
  Oui, précisément, et sa maman l’a bien fouettée, je t’assure; nous l’entendions crier à plus de deux cents pas.
      JACQUES
  Oh! raconte-nous cela, Marguerite. Voilà maman, papa, ma tante et mes oncles assis pour quelque temps; nous pouvons entendre ton histoire. »
  Marguerite s’assit sur l’herbe, sous ce chêne même où sa poupée était restée oubliée par elle; elle leur raconta toute l’histoire et comment la poupée avait été retrouvée chez Jeannette, qui l’avait volée.
  « Cette Jeannette est une bien méchante fille, dit Jacques, qui avait écouté avec une indignation croissante, les narines gonflées, les yeux étincelants, les lèvres serrées. Je suis enchanté que sa maman l’ait si bien corrigée. Est-elle devenue bonne depuis?
      SOPHIE
  Bonne! Ah! bien, oui! C’est la plus méchante fille de l’école.
      MARGUERITE
  Maman dit que c’est une voleuse.
      CAMILLE
  Marguerite, Marguerite! Ce n’est pas bien, ce que tu dis là. Tu fais tort à une pauvre fille qui est peut-être honteuse et repentante de ses fautes passées.
      MARGUERITE
  Ni honteuse ni repentante, je t’en réponds.
      CAMILLE
  Comment le sais-tu?
      MARGUERITE
  Parce que je le vois bien à son air impertient, à son nez en l’air quand elle passe devant nous, parce qu’à l’église elle se tient très mal, elle se couche sur son banc, elle baille, elle cause, elle rit; et puis elle a un air faux et méchant.
      MADELEINE
  Cela, c’est vrai; je l’ai même dit à sa mère.
      LÉON
  Et que lui a dit la mère Léonard?
      MADELEINE
  Rien, je pense, puisqu’elle a continué comme avant.
      SOPHIE
  Et tu ne dis pas que la mère t’a répondu : « Qu’est-ce que ça vous regarde, mam’selle? Je ne me mêlons pas de vos affaires : ne vous occupez pas des nôtres. »
      JEAN
  Comment! elle a osé te répondre si grossièrement? Si j’avais été là, je l’aurais joliment rabrouée et sa Jeannette aussi.
      MADELAINE, souriant
  Heureusement que tu n’étais pas là. La mère Léonard se serait prise de querelle avec toi et t’aurait dit quelque grosse injure.
      JEAN
  Injure! Ah! bien je lui aurais donné une volée de coups de poing et de coups de pied; je suis fort sur la savate, va! Je l’aurais mise en marmelade en moins de deux minutes.
      LÉON, levant les épaules
  Vantard, va! C’est elle qui t’aurait rossé.
      JEAN
  Rossé! moi! veux-tu que je te fasse voir si je sais donner une volée en moins de rien? »
  Et Jean se lève, ôta sa veste et se met en position de bataille. Jacques lui offre de lui servir de second.
  Tous les enfants se mettent à rire. Jean se sent un peu ridicule, remet son habit et rit de lui-même avec les autres. Léon persifle Jacques, qui riposte en riant; Marguerite le soutient; Léon commence à devenir rouge et à se fâcher. Camille, Madeleine, Sophie et Jean se regardent du coin de l’oeil et cherchent par leurs plaisanteries à arrêter la querelle commerçante; leurs efforts ne réussissent pas; Jacques et Marguerite taquinent Léon, malgré les signes que leur font Camille et Madeleine.
  Léon se lève et veut chasser Jacques, qui, plus leste que lui, court, tourne autour des arbres, lui échappe toujours et revient toujours à sa place. Léon s’essuie le front, il est en rage et tout à fait en colère.
  « Viens donc m’aider, dit-il à Jean. Tu es là comme un grand paresseux à me regarder courir.
 

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