ALAMO Le fort des dernières cartouches, by Steve FRAZEE Hachette Idéal-Bibliothèque Dépôt légal 1962

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

Collection : Idéal-Bibliothèque

TEXTE FRANÇAIS DE RENÉE TESNIÈRE

ILLUSTRATIONS DE FRANÇOISE BATET
Couleurs pleine page hors-texte annotées et,
couleurs et noir & blanc in texte.

Jim Bowie et le colonel Neill visitaient les ruines du couvent d’Alamo.   p. 17
Deux charettes, chargées d’ustensiles, abordaient le gué.   p. 21
Dehors, un fandago se déroulait à grand bruit.   p. 24 & 25
Ils revinrent à leurs combats de coq   p. 33
« C’est le nom de Dary Crockett qu’ils sont en train de hurler! »   p. 41
Doucement, maintenant…   p. 87
Un canon mexicain tirait à une cadence accélérée.   p. 91
Quelques instants, le vieillard sommola.   p. 97
Derrière eux, les Mexicains s’étaient regroupés et poursuivaient les Américains.   p. 101
Soudain, Guerrero entendit des pas   p. 133
« J’ai l’impression, les gars, qu’on leur a fait avaler quelques couleuvres. »   p. 165
Les quelques hommes de Crockett se battirent comme des chats sauvages.   p. 168 & 169
Les canonniers lâchèrent une volée de mitraille au beau milieu des Mexicains.
Il galopait à tombeau ouvert.

  Dépôt légal n° 3463.
  1er trimestre 1962.

Imprimé en France
par Brodard-Taupin,
Imprimeur-Relieur
Coulommier-Paris.
27164 -I- 1-4216.

20 – 09 – 2649 – 01

L’EDITION ORIGINALE DE CET OUVRAGE
A ÉTÉ PUBLIÉE EN LANGUE ANGLAISE
PAR THE ALAMO COMPANY (U. S. A.)
SOUS LE TITRE :

THE ALAMO

ET EN LANGUE FRANÇSE
PAR LES EDITIONS FRANCE-EMPIRE
SOUS LE TITRE

ALAMO

Editions France-Empire, 1960
et
© Librairie Hachette,   1962
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Edition condensée pour l’Idéal-Bibliothèque.

Reliure :   Relié sur cartonnage à dos rond, fers spéciaux.

Livre épuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   ALAMO, by Steve FRAZEE page 15

  JIM BOWIE et le colonel Neill visitaient pour la cinquième ou sixième fois les ruines du couvent d’Alamo. Au cours de cette nouvelle inspection, ils s’arrêtèrent sur une plate-forme de terre battue entourée d’une palissade et située derrière le mur ouest de l’enceinte. De cet observatoire, ils pouvaient contempler, à huit cents mètres de là, le village de Bexar.
  « Les Méxicains commenceront naturellement par occuper le village, dit Neill. Ensuite, ils se lanceront contre ce mur-ci. »
  Jim Bowie demanda :
« Pourquoi?
  – Parce que ce mur est le plus long de tous. D’ici, nous ne pourrons diriger contre les assaillants un tir d’angle. Mais eux pourront masser plus d’hommes qu’à proximité de n’importe quelle autre partie de nos fortifications.
  – Ce sera aussi pour eux un bon moyen de perdre beaucoup de monde », fit Jim Bowie sur un ton pensif.
  Il imaginait des tireurs postés derrière des meurtrières tout le long du mur ouest. Mais il n’y avait pas de meurtrières. Il n’y avait, çà et là, que des monticules de terre sur lesquels pouvaient se tenir des tireurs d’élite.
  Le mur avait entre trois et quatre mètres de haut, un mètre d’épaisseur et près de cent cinquante mètres de long. Il était fait de grosses pierres liées d’un ciment naturel. Des magasins, des logements pour les troupes s’élevaient sur presque toute sa longueur et le renforçaient.
  Jim Bowie se retourna vers l’est, pour regarder au-delà de la cour intérieure du couvent. Dans ce mouvement, il heurta un canon, une pièce à âme lisse, le tube levé, rongé par la rouille. Il l’examina sans grand intérêt.
  « Combien y a-t-il de canons? » demanda-t-il.
  Neill haussa les épaules.
  « L’officier chargé du parc d’artillerie dit que nous pourrions peut-être en réunir une quinzaine. Il y en a beaucoup plus que cela, mais la plupart sont en mauvais état. Et nous sommes à court de poudre… »
  Maintenant, Jim Bowie examinait le mur est. La partie nord de ce mur était encore plus solide que le mur ouest : un long bâtiment à un étage s’y appuyait, renforcé sur une partie de sa longueur par la cour entourée de murs. A la pointe de l’angle sud-est se dressait la chapelle, la plus haute construction. Ses fenêtres avaient, naguère, été partiellement murées à l’aide de briques par une garnisson mexicaine.
  Devant la porte principale de la chapelle, qui regardait vers l’ouest, se trouvait une brèche qui pouvait être fatale pour des défenseurs. L’extrémité sud du mur oriental de la plaza n’avait qu’un peu plus d’un mètre de haut et, entre lui et la façade de la chapelle, il n’y avait, vers le sud, qu’un espace découvert.
  Les murs nord et sud du rectangle grossier que formait la cour paraissaient suffisamment solides, bien que la maçonnerie, ici et là, se désagrégeât au sommet.
  « Je ne m’y connais pas beaucoup en artillerie, déclara Jim Bowie, mais, à l’angle sud-est, il y a une drôle de brèche à défendre. »
 

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