Alice et l’avion fantôme, by Caroline QUINE Hachette Bibliothèque VERTE Dépôt légal 1981

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIe

BIBLIOTHÈQUE VERTE     numéro : 20.6291.7

TRADUIT DE L’AMÉRICAIN PAR ANNE JOBA

ILLUSTRATIONS DE JEAN SIDOBRE
Couleurs pleine page hors-texte, annotées et,
noir & blanc in texte.

« C’est Chuck! » s »écria Bess.   p. 32
« Allez, mon vieux, conduis-nous au voleur. »   p. 64
Ils chevauchèrent un moment en silence.   p. 128
« On vient »   p. 160

L’ÉDITION ORIGINALE DE CE ROMAN A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE SKY PHANTOM

1109-5 – Dépôt légal n° 2928, 4e trimestre 1981.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Rolland – Montrouge.
Usine de La Flèche, le 01-10-1981.
20 – 01 – 6291 – 01

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse.   Dépôt : octobre 1981.

© Grosset & Dunlap, Inc., 1976.
© Hachette, 1981.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée à dos carré;   illustrée couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et l’avion fantôme, by Caroline QUINE   page 29

  Alice et Marion discutèrent sur ce qu’il convenait de faire ensuite. La jeune détective voulait aller jusqu’à l’endroit où Bruce et elle avaient vu l’appareil de Paine afin de comparer les mystérieuses empreintes. Marion estimait qu’il était trop tard.
  « Nous en sommes encore loin, nous ne pourrions pas être de retour au ranch avant la nuit », objecta-t-elle.
  Alice eut une autre idée.
  « Allons à Excello pour faire part de notre découverte. Il est possible qu’à l’école on sache quelque chose sur ce parachutiste. »
  Marion se pencha, secoua Bess.
  « Réveille-toi, paresseuse! Les détectives ne font pas la sieste quand ils sont en pleine action.
  – Qui est en pleine action? demanda Bess. Je croyais que nous déjeunions. »
  Sur cette protestation, elle se leva et se dirigea avec ses compagnes vers les chevaux. En chemin, Alice lui fit part de leur décision de se rendre à l’école de pilotage pour s’informer du parachutiste.
  « Ensuite nous ferons aussi bien de rentrer au ranch et d’avertir Pop Hamilton. Après tout, ce parachutiste peut fort bien être le voleur qui a pénétré dans le ranch et emmené Major sans se faire remarquer.
  – N’oublie pas non plus que ce soir on danse au ranch, dit Bess. Pour rien au monde je ne veux rater cette fête.
  – C’est vrai, fit Marion. Et je suppose que Chuck Chase sera là pour te faire encore la cour. »
  Bess devint cramoisie. Elle craignait que Marion ne lui reprochât de s’intéresser à ce cowboy, oubliant son meilleur ami Daniel qui n’appréciait guère qu’elle sorte avec d’autre garçons.
  Lorsque les trois amies arrivèrent à Excello, Alice demanda à M. Falcon et aux pilotes qui se trouvaient là si, à leur connaissance, un parachutiste ne se serait pas récemment posé dans les parages. Aucun d’eux n’en avait entendu parler.
  Interrogée, la police fit la même réponse. Quelle déception pour Alice!
  A ce moment, Bruce entra dans la salle.
  « Bonne journée? » demanda-t-il.
  La jeune fille lui fit part de leur découverte; il se montra très surpris mais, comme ses camarades, il ne put fournir aucune explication.
  « Voulez-vous toutes les trois voir un film sur les exploits de nos élèves? demanda-t-il.
  – Avec plaisir », répondit Alice.
  Peu après, elles assistaient avec les pilotes à un court métrage. On vit Alice en train de monter dans le poste de pilotage. Du revers de la main, elle épousseta ses vêtements, lissa ses cheveux.
  « Ne t’avise plus de me taquiner lorsque je me fais belle pour sortir » lui murmura Bess à l’oreille.
  Alice sourit tandis que, sur l’écran, on la voyait s’installer sur le siège du pilote, mettre le moteur en marche, rouler en remontant la piste.
  Puis celui qui manipulait le projecteur eut envie de faire une plaisanterie. En un éclair, on vit l’appareil se mettre à rouler en arrière à une vitesse terrifiante. Revenue au point de départ, Alice redémarra et fonça sur la piste. Dans la salle ce fut une explosion de rires.
  « Le plus rapide décollage jamais effectué! ironisa un pilote.
  – Seigneur! A quelle allure allais-tu? » dit Bess.
  Alice lui expliqua que c’était une farce.
  « En réalité, j’allais très lentement. »
  A ce moment, apparut sur l’écran l’avion d’un autre élève qui volait au voisinage du nuage mystérieux. Un appareil plus important venait droit sur lui et, à un moment, on crut qu’ils allaient se heurter. Puis, sans avertissement, le pilote du second appareil bascula en virage piqué pour passer sous le premier et disparut dans le nuage.
  Alice s’était assise au bord de sa chaise.
  « C’est peut-être le pilote mystérieux? dit-elle à ses amies. Il se cache dans le nuage pour n’être pas reconnu! »
 

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