Alice et le pickpocket, by Caroline QUINE Hachette Bibliothèque verte N° 229 Dépôt légal 1969

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE     NUMÉRO DE RÉFÉRENCE : 229

BIBLIOTHEQUE VERTE     numéro : 20/0643/5

TEXTE FRANCAIS D’HELENE COMMIN

ILLUSTRATIONS D’ ALBERT CHAZELLE
Couleurs pleine page hors-texte, annotées et,
noir & blanc in texte.

Mme Alessandro, déguisée en paysanne, s’était enfuie de son pays. p. 64
Alice s’admira un instant devant la glace. p. 96
Alice s’avança. Calme, gracieuse. p. 160
« Pourrais-je vous parler, mademoiselle? » demanda-t-il aimablement. p. 192

L’ÉDITION ORIGINALE DE CE ROMAN A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE CLUE IN THE JEWEL BOX

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
Usine de la Flèche, le 20-02-1969.
20 – 01 – 0643 – 07

1er Dépôt : 2e trimestre 1963.

© Grosset & Dunlap, 1943.
© Librairie Hachette, 1963.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée illustrée couleurs in recto.
Par Albert CHAZELLE.

Imprimé en France
par Lienhart & Cie – Clamart
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et le pickpocket, by Caroline QUINE Page 191

  Ouvrant la porte de la cage vitrée où elle s’était enfermé, elle fut surprise de constater la diparition de Lydia. Elle en comprit la raison lorsqu’elle se trouva presque nez à nez avec Michel. Elle s’apprêtait à passer devant lui sans s’arrêter, mais il lui barra le chemin.
  « Pourrais-je vous parler, mademoiselle? » demanda-t-il aimablement.
  Alice fut surprise par le changement d’attitude du jeune homme. Que signifiaient ces manières engageantes? Comment devait-elle les accueillir? Elle décida de laisser le prince s’expliquer d’abord.
  « Je voudrais vous présenter mes excuses pour mon comportement de l’autre jour, continua-t-il. J’ai dit des choses que je ne pensais pas.
  – Vous êtes excusé, n’en parlons plus, répondit Alice sans autre commentaire.
  – Il faut que nous devenions bons amis. Ma grand-mère y tient absolument.
  – En effet », convint la jeune fille. Elle ajouta après un instant de silence : « J’avais l’intention de lui faire une visite demain après-midi. Serez-vous là?
  – Demain? Non… c’est-à-dire, oui, bredouilla-t-il. J’a… j’avais une affaire à régler, mais je m’en occuperai plus tard. »
  Alice se disait que le personnage avait un motif secret pour se montrer aussi poli.
  « Il mijote certainement quelque chose », songeait-elle.
  Cependant, Michel poursuivait en ces termes :
  « Ma grand-mère s’est habituée à moi. Elle me trouve merveilleux. Et tout ira très bien maintenant, à condition que Louisa ne vienne pas se mêler de nos affaires.
  – Comment Louisa pourrait-elle vous gêner?
  – Elle met son nez partout et ne cesse de pousser ma grand-mère à me refuser de l’argent. Il faut que je passe mon temps à l’amadouer. Vous devriez lui parler et plaider un peu ma cause. »
  Alice ne put s’empêcher de sourire. Elle omprenait à présent la raison de cette cordialité que lui manifestait Michel.
  « Ainsi, vous me jugez capable d’influencer Louisa? reprit-elle.
  – Ma foi oui, tout ce que vous lui dites est pour elle parole d’évangile. Alors, c’est entendu, vous me soutiendrez?
  – Nous verrons, répondit Alice sans se compromettre. Arrangez-vous pour être chez vous demain après-midi. »
  Décidée à en rester là de cette conversation, Alice passa tranquillement devant le prince, afin de s’en aller rejoindre ses amis. Tout le monde apprit avec soulagement que M. Masson n’avait pas eu d’accident, mais son absence assombrissait visiblement la soirée. Lydia avait perdu son sourire. Ses camarades, qui s’en étaient aperçus, la comblèrent d’attentions et s’efforcèrent de la dérider. Au cours d’une valse qu’Alice et Ned dansaient ensemble, celui-ci demanda à sa cavalière ce qu’elle pensait de la défection de M. Masson.
  « Je crains vraiment qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, répondit-elle. C’est un garçon trop bien élevé pour ne nous avoir pas avertis au cas où il aurait eu quelque empêchement de dernière heure.
  – Mais enfin, s’il ne s’agit pas d’un accident de voiture, que s’est-il donc passé?
  – Beaucoup de choses ont pu arriver, Ned. Il a peut-être été attaqué, assommé par des voleurs qui se seront enfuis avec sa voiture…
 


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