Alice et les magiciens by Caroline QUINE Hachette Jeunesse

FICHE   TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE   Jeunesse

numéro de référence : 458

BIBLIOTHÈQUE VERTE     numéro : 20.8723.7

Traduction de Martine Millon

Illustrations de Philippe Daure
noir & blanc pleine page in texte et,
noir & blanc in texte.

Principaux thèmes :
magiciens cartes colombes tissu, alice appareil photo prospectus
homme sacoche canapé filles, alice mannequin uniforme soldat Renaissance,
alice amies trottoir lampadaire urbain, voitures trottoir taxi aile enfoncée rue immeubles,
jeunes détectives châles, poursuite d’un étranger, alice théâtre plancher peinture à l’huile,
hommes serviette ceintre boutique, alice voiture barrière douanier valises parapluie chapeau,
pantoufles robe de chambre fumée escalier rampe guéridon télèphone, policier radio, alice foulard maquillage.

L’édition original de ce roman
a paru en langue anglaise
chez Wanderer Books (Simon & Schuster), New York,
sous le titre :

THE TRIPLE HOAX

Dépôt légal Imp : 6521J-5 – Édit : 3710 – 1994.9

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
Usine de La Flèche, 72200.
20-07-8723-04-7

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.
Dépôt : septembre 1994.

© Stratemeyer Syndicate, 1979.
© Hachette, 1983, 1988.
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation
réservés pour tous pays.

Reliure :   brochée sur carton souple à dos carré;   illustrée couleurs in recto.

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et les magicien, by Caroline QUINE   page 31

  – La raison pour laquelle les Japonaises d’autrefois avaient besoin d’un oreiller de ce type est assez intéressante, continua Mme Richards. Leur coiffure, très élaborée, était le fruit d’un long et coûteux travail. Afin de ne pas endommager l’aspect de leur chevelure en dormant, les femmes posaient leur cou sur ces traversins si durs et ne dénouient leurs cheveux que pour les laver. »
  Marion sourit :
  « Je suis bien contente de ne pas avoir ce genre de souci », dit-elle en secouant sa courte crinière, coiffée à la diable.
  Mme Richards conduisit les jeunes filles dans une autre pièce. De lourdes draperies pendaient aux fenêtres et des tapis d’Orient recouvraient le sol.
  La dernière chambre qu’elles visitèrent était décorée dans le style florentin. Tout y était le fruit d’un travail très élaboré, depuis le mobilier aux ornements raffinés jusqu’aux persiennes de bois peint. Dans un coin se trouvait un mannequin revêtu d’un uniforme de soldat Renaissance.
  « Il a l’air d’aller au bal plutôt qu’à la guerre », fit remarquer Marion.
  Mme Richards sourit.
  « Je pense en effet que ceux qui portaient ce genre d’uniforme ne devaient pas guerroyer beaucoup. Il a probablement appartenu à un général. »
  Alice s’approcha du mannequin et l’examina sous tous les angles. Soudain, elle remarqua une poche à demi dissimulée qui présentait un léger renflement. Elle y plongea la main et sentit un petit objet.
  « Il y a quelque chose dans cette poche, dit-elle à Mme Richars.
  – Vraiment? Je n’en savais rien. Voyons ce que c’est. »
  Alice retira une petite fiole de verre décorée de motifs dorés. Mme Richards lut une inscription en italien au bas du récipient. Stupéfaite, elle s’exclama :
  « Dieu du ciel! D’où cela peut-il provenir? C’est la première fois que je vois cette fiole!
  – Elle a dû rester dans l’uniforme depuis des siècles sans qu’on l’ait jamais remarquée, suggéra Marion. Contient-elle quelque chose?
  – Un poison mortel! » répliqua Mme Richards.
  Bess frissonna.
  « A l’époque où les intrigues florentines avaient atteint leur sommet, presque tous les soldats portaient sur eux une fiole de poison pour le cas où ils seraient capturés. Plutôt que d’aller en prison ou d’être torturés, ils préféraient se tuer.
  – Quelle horreur! » s’écria Bess.
  Les autres ne firent aucun commentaire, mais Alice proposa de donner la fiole à analyser dans un laboratoire.
  « Il faudrait savoir si le poison est encore actif, fit-elle remarquer.
  – Il y a un laboratoire non loin d’ici, dit Mme Richards. Je connais le directeur depuis des années. »
  Comme l’établissement se trouvait à quelques pas, elle s’y rendit aussitôt, accompagnée du trio. En route, Alice lui demanda si elle avait eu des nouvelles d’Ivan et de sa voiture.
  « Oh oui! Il a connu une aventure fort désagréable. Il s’était garé non loin de la sortie de l’aéroport pour nous attendre, lorsque deux hommes se sont tout à coup introduits à l’arrière de la voiture. Ils ont ordonné à Ivan de les conduire à une certaine adresse. Il leur a dit que sa voiture n’était pas un taxi et qu’il fallait qu’ils descendent, mais ils n’ont pas bougé. L’un d’eux l’a seulement menacé de le malmener s’il résistait.
 


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