Les routes de Pékin, by Paul-Loup SULITZER, Stock/Edition n°1 Dépôt légal 1989

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   Édition°1/Stock

Imprimé en France

N° d’édition : 3817 – N° d’impression : 12474
49-27-0563-03

© Éditions°1, Paris, 1989

Cet ouvrage a été réalisé sur
Système Cameron
par la SOCIÉTÉ NOUVELLE FIRMIN-DIDOT
Mesnil-sur- l’Estrée
pour le compte d’Édition°1
4, rue Galliéra   75116 Paris
le 14 juin 1989

Reliure :   Brochée sur carton souple
MAQUETTE PHILIPPE SCALI

Prix neuf Editeur = 118,00 FF TTC.

CITATION

« Pour s’apprivoiser la mort, je trouve qu’il n’y a que de s’en avoisiner. »
MONTAIGNE, Essais.

EXTRAIT   Les routes de Pékin by Paul-Loup SULITZER page 61

  Adler demanda :
  – Il s’est passé quelque chose d’important, au journal? C’est moi qui ai décroché quand Danny a appelé,
peu avant que vous ne remontiez de la plage.
  – Nous avons mis la main sur Gussie Stacek.
  – Où?
  – Floride. Un coin nommé Coral Gables.
 
– C’est Jula Pierce qui l’a envoyé là-bas?
  – MacGregor
  – Qui travaille pour Julia Pierce.
  – Mmmmm
  Il sourit gentiment.
 
– Tu n’est pas obligée de répondre à mes questions si tu n’en as pas envie, Kate.
  Jusque-là, en lui parlant assez distraitement, elle fixait les frondaisons du parc bien au-delà de la silhouette de Kranefuss, les yeux un peu écarquillés. Elle hocha la tête et sourit à son tour.
  – Excuse-moi, j’étais dans la lune. Et je ne pensais même pas à mon journal, pour une fois. Oui, c’est MacGregor, probablement exécutant les consignes de Julia Pierce, qui a fait quitter New York à Gussie Stacek. Contre dix mille dollars au comptant et la promesse de lui faire parvenir cinquante dollars par semaine jusqu’à la fin de ses jours. A condition qu’il reste en Floride, sous son nouveau nom d’Albert Kapil. MacGregor l’a également muni d’un permis de conduire à ce nom, qui établit son identité. Danny a fait vérifier : Albert Kapil existe, ou a existé. C’était l’ancien jardinier de Julia¨Pierce, dans sa propriété du Connecticut.
  – Le vieux Gussie confirme son premier té »moignage? Il a vraiment vu Jimmy Stappleton cette nuit-là? Remarque que ma question est idiote : si Gussie n’avait rien vu, Julia¨Pierce et MacGregor ne se seraient pas donné tout ce mal.
  – Il n’a pas vu que Jimmy, Bernard. Benny Torrance l’a fait déposeer dans un poste de police, devant des témoinds, dont un juge local. Gussie a identifié Lester Ivory et Benjamin Finch comme les passagers de la Cadillac conduite par Jimmy. Sur photos, évidemment.