Un petit chien et ses copains, by René GUILLOT Hachette Nouvelle Bibliothèque rose N° 190 Dépôt légal 1968

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   Hachette

NUMÉRO DE RÉFÉRENCE : 190

NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE ROSE

Dépôt légal n° 332   4e trimestre 1968.

Imprimé en France
par Brodard – Taupin
Imprimeur – Relieur
Coulommier – Paris
8856/2-20.05.2188.02

ILLUSTRATIONS DE JACQUES POIRIER
Couleurs pleine page hors-texte, annotées et
couleurs et noir & blanc in texte.

Hidalgo est tout oreille. p. 50
Hidalgo a eu juste le temps de se fourrer dans un grand pot de fleurs vide. p. 84

© Librairie Hachette, 1965.

Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   cartonnée pelliculée, à dos carré illustrée couleurs in recto.
Imprimé en France
Lienhart & Cie – Clamart

BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   Un petit chien et ses copains, by René GUILLOT   page 50

  Et après un moment :
  « Écoute-moi bien, petit bout de chien : tu vas retourner au bois.
  – Oui.
  – Tu cours jusque chez la pie.
  – Bon.
  – Elle te conduit jusqu’au village des trois maisons. Là-bas, si tu as de la chance, tu rencontres le garçon dans une cour ou ailleurs. Tu regardes où il entre.
  – J’ai compris, dit Hidalgo. Mais je ne le connais pas. Il y a peut-être plusieurs gamins dans ce village.
  – Tu as dit qu’il avait les cheveux roux! Enfin, ne comptons pas sur cette rencontre. Voici ce que je propose. »
  Hidalgo est tout oreille.
  « Avant d’arriver aux maisons, poursuit la tortue, tu te rouleras dans la boue de la mare pour avoir l’air d’un pauvre chien abandonné. Tu n’as pas de collier. Tu iras gratter à une porte, n’importe laquelle. En tirant la langue, comme si tu n’avais pas mangé depuis des jours. Les gens sont braves dans nos campagnes. On te fera entrer. On te donnera à manger. Tu verras bien si Kiriki est dans la maison.
  – Et s’il n’y est pas, Aglaé?
  – Tu recommenceras le même manège à la deuxième, et à la troisième s’il le faut. Compris?
  – Oui, Aglaé.
  – Alors, ne perds pas de temps. Cours au bois. Demande à la pie de te conduire. Et souviens-toi de mes recommandations.
  – Merci, Aglaé. Mais dis… Si je reste longtemps absent, Fanny va se tourmenter?
  – Elle pensera que tu es allé vagabonder dans la forêt des renards. Cela t’arrive assez souvent, n’est-ce pas? Bonne route, petit bout de chien.
  – Bonne chance Hildago! » lui souhaitent ensemble le merle et Farinette.
  Jamais le teckel n’avait couru aussi vite. Il n’a plus de charette à traîner. Il peut couper à travers champs et luzernes, sauter les haies et les ruisseaux.
  Quand il entre sous bois, fonçant tête baissée à travers les fougères, il n’a plus un poil de sec. Son coeur bat comme une cloche.
  Enfin, il arrive au domaine de la pie et, au pied du chêne qu’habitait le malheureux Kiriki, le teckel se laisse tomber dans l’herbe.
  « Je t’attendais, dit l’oiseau au plumage cha marré. Je savais que tu reviendrais vite.
  – Je… je… veux… savoir…
  – Oui, Oui…, reprends ton souffle. Tu veux sans doute que je te conduise au village des trois maisons?
  – Oui.
  – Quand tu seras reposé.
  – Non, non! Partons tout de suite.
  – C’est encore loin, tu sais.
 

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