Le petit chose, by Alphonse DAUDET, Edition PIERRE LAFITTE

FICHE TECHNIQUE DU   LIVRE

Edition :   PIERRE LAFITTE & Cie
90, AVENUE DES CHAMPS-ÉLYSÉES, 90 PARIS

COLLECTION ILLUSTRÉE   N° 1

ILLUSTRATIONS DE J.   WELLY

noir & blanc in texte annotées.

L’ÉLÈVE BAMBAN.
Bamban travaillait de meilleur cœur maintenant que nous étions amis…
Quand il avait terminé une page, il s’empressait de gravir ma chaise à quatre pattes et posait son chef-d’œuvre devant moi, sans parler.   p. 2
NOUS VIVIONS, MON PERROQUET ET MOI, DANS LA PLUS AUSTÈRE SOLITUDE.   p. 4
NE SACHANT A QUI S’EN PRENDRE, IL S’ATTAQUAIT A TOUT…   p. 7
QUAND LA VIEILLE ANNOU DEMANDAIT UNE « CARBONADE » L’ÉTALIER LUI RIAIT AU NEZ.   p. 9
M. EYSETTE ME DIT D’UNE VOIX A FENDRE L’AME : « IL EST MORT, N’EST-CE PAS? »   p. 13
– MISÉRICORDE! MONSIEUR DANIEL! S’ÉCRIA LA VIEILLE ANNOU.   p. 15
L’HIVER A LYON.
Le soir, madame Eysette s’asseyait auprès de Daniel avec son tricot et restait là de longues heures comptant ses mailles à voix basse, avec un gros soupir de temps en temps.   p. 17
SES CLEFS S’AGITÈRENT D’UN AIR IRONIQUE ET MÉCHANT.   p. 21
L’AFFAIRE BOUCOYRAN.  
Quand le jeune Boucoyran s’ennuya de rester au lit, ses parents l’installèrent sur une chaise longue, au plus bel endroit de leur salon.   p. 23
IL DIT TRÈS HAUT A CASSAGNE QU4IL N’AIMAIT PAS LES ESPIONS.   p. 27
IL FUMAIT UNE PETITE PIPE, DE CELLES QU’ON APPELLE « BRULE-GUEULE ».   p. 31
MON BON AMI, LE MAITRE D’ARMES.
Ne pleurez pas, Monsieur Daniel, je vais aller trouver le principal, et je vous jure bien que ce n’est pas vous qui serez chassé.   p. 33
– COMMENT CELA VA-T-IL, AUJOURD’HUI, MONSIEUR DANIEL?   p. 35
APRÈS LE PRINCIPAL, MONSIEUR DE BOUCOYRAN, LE PÈRE, PRIT LA PAROLE.   p. 39
IL S’AGISSAIT D’UNE CONFIDENCE AMOUREUSE.   p. 43
LES CLEFS DE M. VIOT.
Tirant les clefs de dessous mon habit, ces misérables clefs qui m’avaient tant fait souffrir, je les jetai dans le puits de toutes mes forces…   p. 44
LE SOUS-PRÉFET ME TENDIT LE DOSSIER TRANQUILLEMENT.   p. 47
JE LA REVERRAI TOUTE MA VIE, CETTE TONNELLE.   p. 51
J’AVAIS TOUT OUBLIÉ EN DORMANT, CELA FIT RIRE MON SAUVEUR.   p. 53
L’ARRIVÉE A PARIS.
Jacques me versait à boire; et chaque fois que je levais les yeux, je voyais son regard, tendre comme celui d’une mère, qui me riait doucement.   p. 55
IL S’ÉLOIGNA EN MURMURANT.   p. 57
IL CONSENTIT A ME FAIRE CRÉDIT D’UN BEL HABIT NOIR.   p. 59
MONSIEUR EST SANS DOUTE LA PERSONNE QUI VIENT DE LA PART DU CURÉ DE SAINT-NIZIER.   p. 61
AU PASSAGE DU SAUMON.
Mlle Pierrotte nous joua un de ces trémolos bien connu, qu’on appelle Rêveries de Rosellen…   p. 65
JACQUES A GENOUX DEVANT LA MALLE TIRE DES OBJETS L’UN APRÈS L’AUTRE.   p. 67
UNE GROSSE TÊTE NOIRE SE GLISSA DANS LA CHAMBRE.   p. 71
UNE LECTURE PASSAGE DU SAUMON.
L’élève d’Alfort, savant naturaliste, me fit observer que les bêtes à bon Dieu, avaient des ailes, ce qui enlevait toute vraisemblance à mon affabulation.   p. 73
ELLE MONTRAIT SON JOLI RIRE, QUI VALAIT PLUS DE DOUZE FRANCS A LUI TOUT SEUL.   p. 75
IL LUI DÉCOCHA UN PETIT REGARD BLEU CLAIR EMPOISONNÉ.   p. 79
JE ME DOUTAIS BIEN QU’IL Y AVAIT LA-DESSOUS QUELQUE DÉSESPOIR D’AMOUR.   p. 81
IRMA BOREL.
La porte cria sur ses gonds, quelqu’un entrait. Alors, sans tourner la tête, le petit Chose demanda en tremblant : « Qui est là? »   p. 83
VOTRE CRITÉRIUM!… FIT LE TERRIBLE PENSEUR EN HAUSSANT LA VOIX.   p. 87
JE TROUVAI Mlle PIERROTTE BRODANT SES ÉTERNELLES PANTOUFFLES.   p. 91
SUR LES PLANCHES.
C’est au milieu d’une grimace, au coin d’un lazzi bête, que l’image des êtres chers, qu’il avait lâchement trahis, se dressait tout à coup devant lui.   p. 93
BAGHAVAT EN ENTRANT ALLA DROIT A LA DAME ET LUI TENDIT UN LIVRE.   p. 97
JE VOULAIS L’EMPÊCHER D’ENTRER, MAIS ELLE ME CLOUA CONTRE LA MURAILLE.   p. 101
A LA RECHERCHE DU PETIT CHOSE.
Jacques dénicha dans un tiroir quelques feuillets couverts d’une écriture irrégulière, fiévreuse, l’écriture de Daniel quand il était inspiré.   p. 105
LE PETIT CHOSE JOUA LES « JEANNOT », LES « TREMBLEURS ».   p. 109
ILS AVAIENT LE NOM DE DANIEL SUR LES LÈVRES.   p. 111
J’APERÇUS JACQUES COUCHÉ SUR UN CANAPÉ.   p. 115
TROMPE LA MORT.
– Ne vous en allez pas, Camille, je vous en prie… Ne me laissez pas seul…
Comment voulez-vous que je dorme avec le gros chagrin que j’ai?   p. 117 JACQUES RELEVA SA TÊTE DE DESSUS SES CHIFFRES.   p. 119
BONJOUR PIERROTTE! DIT JACQUES EN ROUVRANT LES YEUX, BONJOUR MON VIEIL AMI!   p. 121
MADAME EYSETTE RÉPOND D’UNE VOIX NAVRANTE : HÉLAS, MON CHER TRÉSOR, JE NE TE VOIS PLUS…   p. 125

Reliure :   Relié sur cartonnage éditeur

Livre épuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   Le petit chose by, Alphonse DAUDET   page : 48

  Quand le sous-préfet vit que je ne voulais pas répondre, il remit les lettres dans sa poche et, se tournant vers le principal et son acolyte :
  – Maintenant, messieurs, vous savez ce qui vous reste à faire.
  Sur quoi les clefs de M. Viot frétillèrent d’un air lugubre, et le principal répondit en s’inclinant jusqu’à terre, « que M. Eysette avait mérité d’être chassé sur l’heure; mais qu’afin d’éviter tout scandale, on le garderait au collège encore huit jours. » Juste le temps de faire venir un nouveau maître.
  A ce terrible mot « chassé », tout mon courage m’abandonna. Je saluai sans rien dire et je sortis précipitamment. A peine dehors, mes larmes éclatèrent… Je courus d’un trait jusqu’à ma chambre, en étouffant mes sanglots dans mon mouchoir…
  Roger m’attendait; il avait l’air fort inquiet et se promenait à grands pas, de long en large.
  En me voyant entrer, il vint vers moi :
  – Monsieur Daniel!… me dit-il, et son œil m’interrogeait. Je me laissai tomber sur une chaise sans répondre.
  – Des pleurs, des enfantillages! reprit le maître d’armes d’un ton brutal, tout cela ne prouve rien. Voyons… vite!… Que s’est-il passé?
  Alors je lui racontai dans tous ses détails toute l’horrible scène du cabinet.
  A mesure que je parlais, je voyais la physionomie de Roger s’éclaircir; il ne me regardait plus du même air rogue, et, à la fin quand il eut appris comment, pour ne pas le trahir, je m’étais laissé chasser du collège, il me tendit ses deux mains ouvertes et me dit simplement :
  – Daniel, vous êtes un noble cœur.
  A ce moment, nous entendîmes dans la rue le roulement d’une voiture; c’était le sous-préfet qui s’en allait.
  – Vous êtes un noble cœur, reprit mon bon ami le maître d’armes en me serrant les poignets à les briser, vous êtes un noble cœur, je ne vous dis que ça… Mais vous devez comprendre que je ne permettrai à personne de se sacrifier pour moi.
  Tout en parlant, il s’était rapproché de la porte :
  – Ne pleurez pas, monsieur Daniel, je vais aller trouver le principal, et je vous jure bien que ce n’est pas vous qui serez chassé.
  Il fit encore un pas pour sortir; puis, revenant vers moi comme s’il oubliait quelque chose :
  – Seulement, me dit-il à voix basse, écoutez bien ceci avant que je m’en aille… Le grand Roger n’est pas seul au monde; il a quelque part une mère infirme, dans un coin… Une mère!… pauvre sainte femme!… Promettez-moi de lui écrire quand tout sera fini.
 

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