Eglantine des chemins, by Renée AUREMBOU Editions G.P. Paris souveraine

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   ÉDITIONS G. P.,
80, RUE SAINT-LAZARE, PARIS (9è)  

est le cent troisième
de la
BIBLIOTHÈQUE
ROUGE ET OR
Série « Souveraine »

Dépôt légal n° 893   –   4° trimestre 1961   Parution   Octobre 1961  

il a été imprimé
par l’Imprimerie G. Maillet et Cie
à Saint-Ouen

Photogravure S.T.O.

ILLUSTRATIONS DE PIERRE DEHAY
couleurs pleine page hors-texte annotées et,
couleurs et noir & blanc in texte.

Eglantine et Némo s’estompaient dans le crépuscule. p. 13
Sur le seuil, Célestin tenait haut la lanterne. p. 31
… des gens nus-pieds et bronzés…. p. 51
Elle eut l’impression qu’on l’examinait. p. 67
Sans demander son reste l’autre déguerpit… p. 79
Un jour tard venu, se levait découvrant les maisons. p. 101
Eglantine regardait sans la voir la cour embarrassée. p. 113
Dans l’une des boutiques quelqu’un jouait du piano. p. 145
Je croyais que le stand était vide. p. 157
« Papa Lexis! Oh! papa Lexis! » p. 177

© 1956 by Editions G.P., Paris

Reliure :   Reliée sur cartonnage, pelline ivoire, plat décoré au balancier.
Présentation sous jaquette illustrée couleurs in recto, à double volets avec texte.

Livre épuisé chez l’Editeur

PRINTED IN FRANCE

EXTRAIT   Eglantine des chemins by Renée AUREMBOU page

  En finissant son café brûlant, elle désignait du doigt :
  « Voici donc la cuisine, où je couche, et un débarras à côté. Au-dessus, une chambre mansardée, où tu devras t’installer; dame! il te faudra pousser de ton mieux ce qui t’encombrera. »
  On pouvait voir, en plus, au fond de la petite cour, adossé qu’il était à la maison, un genre d’atelier assez grand.
  « J’y range les choses que je viens d’acquérir, au fur et à mesure… Mais tu découvriras cela toute seule. »
  Elle se leva, après s’être étirée.
  « Je me sens mieux qu’avant, ma fille? Maintenant, que je me dépêche! »   Elle noua sur sa tête un fichu en pointe, s’enveloppa dans sa cape puis, désignant du geste la grosse pendule en œil-de-bœuf :
  « N’oublie pas de venir vers six heures me chercher à Malik. A tout à l’heure. »
  … Églantine s’était rapprochée de la fenêtre, elle gardait sans les voir la cour embarrassée, et les gens qui, derrière le mur, circulaient sans cesse.
  « Pas même de rideaux. Où sont les mousselines amidonnées de mère Anna, aux vitres de la roulotte? Ici, des toiles d’araignées pour toute décoration. Il vaut mieux en rire; ce serait trop triste. Nemo! Embrasse-moi, mon bon chien. »
  Malgré la curiosité qui la tenaillait d’aller fureter dans le reste de la maison, Églantine remit tout en ordre. Une pelletée de poussière de charbon pour conserver la douce chaleur; puis, Nemo sur les talons, en avant pour la découverte.
 

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