Apresque quinze ans, Kaï O’Hara, douzième du nom, a deux ambitions : retrouver son graznd-père Cerpelaï Gila-la Mangouste folle, en malais – et le fabuleux Nan Shan, la goélette franche à coque noire et voiles rouges, puis enlever pour l’épouser Isabelle Margerit, la blonde fille d’un planteur français de Saigon, et sillonner en toute liberté l’immensité des mers du Sud. Vaste programme semé d’embûches, malgré l’aide débonnaire de Ching le Gros, le Chinois de Singapour dont le réseau d’influence s’étend aux Sept Mers la tendresse discrète de Madame Grand-Mère, l’épouse chinoise de l’aïeul mythique, et la vigilance d’Oncle Ka et de ses Ibans de Bornéo, aussi bon marins qu’habiles coupeurs de têtes. Si l’amour, l’amitié et la mort sont bien au rendez-vous de l’aventure, ce n’est jamais exactement où l’on pense et avec qui l’on croit… Car, au-delà du charme de péripéties tour à tour cocasses et dramatiques, Paul-Loup Sulitzer donne à son roman un timbre neuf. Hommage teinté d’humour aux grands maîtres du passé – Stevenson, Kipling ou Conrad -, cet Enfant des Sept Mers chante aussi la nostalgie d’un monde indifférent aux quadrilages administratifs et aux enrégimentements de tout ordre, ouvert – mais pour combien de Kaï O’Hara encore? – à l’ilimité d’un rêve vaste et lumineux comme les mers du Sud.
1935,Kyoto, Japon. Un jeune colosse, Kaï O’Hara, treizième du nom, descendant d’une lignée de marins intrépides du côté irlandais et de femmes subtiles du côté chinois, part à la recherche de son père, capitaine du Nan Shan, la goélette noire à voiles rouges, perdue dans les mers du Sud. Avec la guerre sino-japonaise, puis la Seconde Guerre mondiale comme toile de Kaï va voyager d’île en île jusqu’à Guadalcanal, connaissant tour à tour la vengeance, l’amour et l’aventure. Paul-Loup Sulitzer réussit à merveille ce cocktail détonant de situations, d’atmosphères et de personnages. Il nous fait vibrer pour l’indomptable Boadicée, la passion de Kaï, puis haïr Sakata Tadoshige, capitaaine hargneux de l’armée impériale japonaise, et enfin respecter le réseau de résistance de ces « guetteurs » anonymes qui, d’îles en promontoires, firent tant pour la liberté, et auquel adhère Kaï. Et il sait ajouter une touche de nostalgie pour les grands espaces cassés par la guerre et la folie des hommes, et éclairés par la lumière sanglante du feu des combats. Rouge des soleils multipliés par le miroitement des eaux, au crépuscule d’un monde révolu. Avec Soleils rouges, Paul-Loup Sulitzer nous offre son plus grand roman d’aventures.
Pour Delphine my love
Pour Sy et Gaby Pour mon père et ma mère, qui ont combattu pour la liberté A ceux du réseau Ferdinand
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