Alice et la malle mystérieuse, by Caroline QUINE, Hachette Bibliothèque VERTE Dépôt légal 1978

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIe

BIBLIOTHÈQUE VERTE     numéro : 20.5650.5

TEXTE FRANÇAIS DE CLAUDE VOILIER

ILLUSTRATIONS DE JEAN-LOUIS MERCIER
Couleurs pleines pages hors-texte et,
noir & blanc in texte.

L’ÉDITION ORIGINALE DE CE ROMAN A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE MYSTERY
OF THE BRASS BOUND TRUNK

6970-5 – Dépôt légal Imprimeur 6078, 2e trimestre 1978.

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Rolland – Montrouge
Usine de La Flèche, le 27-04-1978.
20 – 01 – 5650 – 01

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications
destinées à la jeunesse. Dépôt : Avril 1978.

© Grosset & Dunlap, Inc., 1940.
© Hachette, 1978.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée illustrée couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et la malle mystérieuse, by Caroline QUINE   page 31

  ALICE fut assez impressionnée par la suggestion de ses deux amies. Aussi, le soir même, à table, parla-t-elle de Mme Joslin à son père.
  « Bah! Ne t’en inquiète donc pas! conseilla l’avocat avec un geste d’insouciance. Je te donne ma parole, moi, que tu embarqueras à bord du Saint Patrick comme prévu. Du reste, j’ai moi-même une raison spéciale pour que tu prennes ce bateau.
  – L’affaire Trenton? insinua Alice avec intérêt.
  – Mais oui! Mme Trenton et sa fille doivent voyager elles aussi sur le Saint Patrick. j’ai eu la faiblesse de révéler qu’elles t’auraient pour compagne de croisière… et que tu aurais peut-être une certaine influence sur Doris.
  – Mes idées peuvent ne pas s’accorder avec celles de ses parents.
  – M. Trenton craint que sa fille ne soit éprise d’un autre garçon qu’Henry Willard et ne l’épouse sur un coup de tête. Pour parer cette éventualité, il expédie Doris à Buenos Aires avec sa mère. Néanmoins, même ainsi, il continue à avoir peur que sa fille n’en fasse qu’à sa guise au bout du compte.
  – Je ne vois guère en quoi je peux être utile, murmura Alice, sans enthousiasme.
  – Fais la connaissance de Doris, deviens son amie et donne-lui un avis raisonnable. Au fond, Henry Willard semble devoir lui convenir. Si elle l’acceptait pour mari tout le monde serait content.
  – Je comprends, admit Alice un peu sèchement, mais mon rôle ne me plaît qu’à moitié. J’aurais préféré avoir à débrouiller un véritable mystère.
  – Aucun mystère au cours de cette croisière! proclama M. Roy en riant. Pour une fois, tu profiteras de tes vacances sans te soucier d’enquêtes policières. »
  Le télèphone sonna. Alice se leva pour répondre.
  « Je voudrais parler à Miss Roy! déclara une voix masculine au bout du fil.
  – C’est moi.
– Alors, écoutez bien! Ne vous embarquez pas à bord du Saint Patrick la semaine prochaine. Sinon, vous le regretterez. Compris? »
  Alice raccrocha sans mot dire.
  » Qui était-ce? » demanda l’avocat en se levant de table.
  Alice répéta la conversation sans s’émouvoir. Son père, en revanche, se montra furieux.
  « Je saurais qui est cet homme! » jeta-t-il. Qu’est-ce que cela veut dire! C’est inadmissible! »
  Mais ses efforts pour trouver trace de l’appel furent vains : l’inconnu avait téléphoné d’une cabine publique.
  « Alice, demanda M. Roy en désespoir de cause, ne peux-tu deviner à qui appartenait cette voix?
  Non! Mais il pourrait s’agir du mari de Mme Joslin ou de l’homme avec qui je l’ai vue aujourd’hui. Qui d’autre aurait intérêt à me voir renoncer à cette croisière?
  – Cette histoire ne me plaît guère, Alice. Je vais l’étudier d’un peu plus près avant de partir. »
 

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