Alice et le flibustier, by Caroline QUINE Hachette Bibliothèque verte N° 210 Dépôt Légal 1968

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE     NUMÉRO DE RÉFÉRENCE : 210

BIBLIOTHÈQUE VERTE     numéro : 20/0639/3

TEXTE FRANÇAIS D’ ANNE JOBA

ILLUSTRATIONS D’ALBERT CHAZELLE
Couleurs pleines pages hors-texte annotés en bas de page et,
noir & blanc in texte.

– Je suis impatiente d’entreprendre cette enquête. »   p. 64
« Écoutez », dit-elle à voix basse.   p. 96
Mme Bartolomé, les accueillit avec gêne.   p. 160
« Alice! Charles! » s’écrièrent-ils tous en un chœur joyeux.   p. 192

Principaux thèmes :
Filles, personnages, commissaire de Police dans son bureau, voiture,
un mécanicien auto, voiture bloquée sur la neige, salon, Jackson Square,
vieux Noir avec un bon sourire, canoës,
crocodiles, une vedette, cale, bateau, arrestation d’individus par des policiers,

L’ÉDITION ORIGINALE DE CET OUVRAGE A PARU
EN LANGUE ANGLAISE CHEZ GROSSET & DUNLAP,
NEW YORK, SOUS LE TITRE :

THE HAUNTED SHOW BOAT

Imprimé en France
BRODARD & TAUPIN
Imprimeur – relieur
20 – 01 – 0639 – 06

© Grosset & Dunlap, Inc., 1957.
© Librairie Hachette, 1956.
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Cartonnée à dos carré;   illustrée couleurs in recto.
Par Albert CHAZELLE.
Imprimé en France
par Lienhart & Cie – Clamart
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   Alice et le flibustier, by Caroline QUINE   page 64

  ALICE répondit au sourire du colonel par un autre sourire et, le visage brillant d’animation, lui déclara :
  « Je suis impatiente d’entreprendre cette enquête.
  – Bravo! Et je tiens à vous dire une chose : vous avez toute liberté d’action. Ne vous croyez pas obligée de rendre compte de vos faits et gestes ni à moi ni à d’autres. Allez et venez à votre guise.
  Alice accueillit avec joie ces paroles : la compréhension du colonel lui faciliterait la tâche. Le lendemain matin, elle se rendit au fond du parc. Au-delà des luxuriants parterres de fleurs s’étendait le marécage qui emprisonnait le show-boat. De grands chênes chevelus, frangés de mousse espagnole, des palétuviers aux racines aériennes émergeaient de la brume qui vvoilait l’eau glauque encombrée de hautes herbes. Au-dessus d’eux, cyprès et gommiers entremêlaient leurs épaisses frondaisons.
  Alice ne put réprimer un léger frisson.
  « Brrrr, ce ne sera pas drôle de naviguer sur ce marais pour aller jusqu’au show-boat! »
  Le cours de ses pensées fut détourné par l’arrivée de Dora qui, un gracieux sourire aux lèvres, lui dit :
  « Bonjour, Alice. J’espère que vous avez bien dormi »
  Puis, suivant le regard d’Alice, elle ajouta :
  « Cet endroit est lugubre, vous ne trouvez pas? Bah! inutile de vous y attarder, venez vous amuser avec nous à La Nouvelle-Orléans.
  – Mais Dora, vous n’y songez pas, j’ai du travail à faire pour votre père », protesta la jeune fille.
  Dora fit la grimace.
  « Du travail? En voilà une idée! Qui ose parler de travail à l’époque du carnaval? dit-elle avec enjouement. Nous avons décidé que vous tiendriez un rôle dans la pièce que nous jouons juste avant le bal, et il faut que nous allions vous chercher un costume tout de suite. Kim va nous emmener toutes les quatre en ville. Cela nous donnera l’occasion de vous montrer les jolis coins de l’ancienne ville. »
  Tout ceci était fort attrayant; Alice ne put résister à la tentation.
  « Vous avez raison, Dora. J’ai tant entendu célébrer La Nouvelle-Orléans que je ne veux pas reculer le moment de la visiter. Je commencerai mon enquête un peu plus tard. Ce ne sont pas quelques heures de plus ou de moins qui y changerons grand-chose.
  – Comme je suis contente! Préparez-vous, nous partirons à dix heures. Je vais prévenir Bess et Marion. »
  A dix heures juste, Kim rangea une Buick commerciale devant la porte d’entrée. Bess, Marion et Alice parurent dans des robes de coton bleu pastel.
  « Quel ravissant bouquet vous composez », dit Kim den sautant à terre pour aidergalamment les jeunes filles à monter en voiture.
  Se tournant vers Alice qui se tenait un peu à l’écart, il lui chuchota à l’oreille :
 

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