La fortune sourit aux Cinq, by Claude VOILIER Hachette Bibliothèque rose Dépôt légal 1981-1983

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

BIBLIOTHÈQUE ROSE   numéro : 20.5261.1

LE CLUB DES CINQ

Images de
Jean SIDOBRE
Couleurs pleine page hors-texte et,
noir & blanc pleine page et in texte.

une nouvelle aventure des personnages créé par
ENID BLYTON
racontée par Claude VOILIER

Dépôt légal n° 2658, 2° trimestre 1981. 4

IMPRIME EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
20 . 05 . 5261 . 06

Dépôt légal Imprimeur 6022-5 – Editeur 5876   1983.1

IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
7, bd Romain-Roland – 92541 Montrouge. – Usine de La Flèche, 72200.

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.
Dépôt   1976.

© Librairie Hachette, 1976
Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adptation réservés pour tous pays

HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS V°

Reliure :   cartonnée pelliculée, à dos carré illustrée couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre Epuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   La fortune sourit aux Cinq, by Claude VOILIER page 30

  Elle ne put achever. Une clarté intense illumina la cabane, éblouissant les enfants qui se pressaient, un peu en retrait du seuil. Presque aussitôt le tonnerre gronda avec force. Le sol vibra sous les pieds. Dag aboya. Berlingot gémit. Claude et les garçons poussèrent une exclamation étouffée. Annie jeta un cri d’effroi.
  « La foudre est tombée sur le chalet! Jeanne!…
  – Calme-toi, Annie! coupa François. La maison n’a pas été touchée. C’est le grand chêne, juste au milieu du verger, qui a tout pris! Regardez!… »
  A travers le rideau de la pluie, les enfants aperçurent en effet, à la place du magnifique chêne centenaire, une sorte de colonne tronquée, toute noire, qui fumait lugubrement.
  « Nom d’un chien! s’écria Pilou en pâlissant. Dire que Berlingot était perché dessus tout à l’heure!
  – Et que nous étions tous rassemblés dessous! » ajouta Claude.
  Le fracas du tonnerre diminuait déjà. Les éclairs s’espaçaient. On pressentait la fin prochaine de l’orage.
  La voix de Jeanne s’éleva au loin, angoissée :
  « Pilou! Annie! Claude!…
  – Restez ici! dit François. Je vais faire un saut au chalet pour la rassurer. Et je reviendrai avec des imperméables! »
  Moins de dix minutes plus tard, le grand garçon était de retour. Outre les imperméables promis, il rapportait des chandails secs et un panier contenant des tartines beurrées, un énorme gâteau et des bouteilles thermos pleines de chocolat brûlant.
  « Jeanne n’a oublié ni les tasses ni les plats de camping. Nous allons attendre la fin de l’orage en reprennant des forces. »
  Ce fut un pique-nique imprévu et très gai. Grâce à la coopération active de Dag et de Berlingot, il ne resta bientôt plus une miette du goûter préparé par Jeanne.
  « Ouf! dit Mick. Je me sens mieux après toutes ces émotions. Dites donc… la pluie a cessé. Si nous allions voir de plus près les dégâts causés par la foudre? »
  Une fois dehors, les enfants constatèrent que le soleil, décidément d’humeur capricieuse, recommençait à briller parmi les nuages que le vent achevait de chasser.
  « Il ne reste plus grand-chose du chêne géant! soupira Claude. Quel dommage! Il était si beau!
  – Jeanne m’a dit tout à l’heure que c’était l’un des rares arbres survivants de l’époque où la comtesse de Saint-Maur habitait le Manoir », expliqua François.
  Les enfants se mirent à examiner avec curiosité l’endroit où s’élevait précédemment le chêne. Autour du fût calciné, la foudre, selon un de ses singuliers caprices, avait creusé une sorte de cratère, de forme parfaitement circulaire.
  « C’est profond, avec ça! dit Pilou. S’il avait fallu creuser le trou nous-mêmes, nous aurions attrapé des ampoules! »
 

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