Le bois des quatre-vents, by L. N. LAVOLLE Hachette Idéal-Bibliothèque Dépôt légal 1966

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

Collection : Idéal-Bibliothèque

ILLUSTRATIONS DE MAURICE PELFRÈNE
Couleurs pleine page hors-texte annotées et,
couleurs et noir & blanc in texte.

Nous sommes des milliers à chercher une situation à l’heure actuelle.   p. 17
« Je voudrais avoir un lit avec des rideaux qui tombent du plafond. »   p. 21
Il s’arma d’un tabouret et étendit le baron, raide mort.   p. 29
« Ne pleure pas pour une bête! »   p. 49
Et sur leurs bicyclettes ils se retournèrent pour agiter la main.   p. 56 & 57
« Va te laver les mains, tu m’aideras dans les travées en portant l’arrosoir. »   p. 61
Un caillou lancé par Blandy atteignit la vitre de l’auto qui s’étoila.   p. 69
« L’instituteur se mit à piocher. »   p. 117
La découverte était sensationnelle.   p. 121
« Je me vois en train de chapitrer les clients de papa sur leur cruauté « féodale »! »   p. 129
« J’ai une grande nouvelle! »   p. 136 & 137
« L’enfant à une fièvre traumatique. »   p. 165
Soudain, une énorme bête noire sortit du bois au galop.   p. 181
« C’est mon père que tu as sauvé. C’est chic de ta part. »   p. 185

  Dépôt légal n° 4471.
  2e trimestre 1966.

Imprimé en France
par Brodard-Taupin,
Imprimeur-Relieur
Coulommier-Paris.
64548-4.

20 – 09 – 2649 – 01

© LIBRAIRIE HACHETTE,   1966

Tous droits de traduction, de reproduction
et d’adaptation réservés pour tous pays.

Reliure :   Relié sur cartonnage à dos rond, fers spéciaux.
Présentation sous jaquette à double volets illustrée couleurs recto & verso

EXTRAIT   Le bois des quatre-vents, by L. N. LAVOLLE page 32

  Après le goûter, M. Prumeau rappela à Norbert !
  « Tu dois aller à Saint-Fargeau.
  – Je prends mon vélo et j’y vais! »
  Thierry, Antoine et Nadine se concertèrent, puis décidèrent :
« On va t’accompagner! »
  Seule, Sylvie ne dit rien. Norbert lui toucha le bras :
  « Et toi, tu ne viens pas ?
  – Je n’ai pas de vélo, j’en ai jamais eu! »
  D’un coup d’oeil Norbert apprécia le poids de Sylvie.
  « Je vais te prendre sur le cadre de ma bicyclette, tu ne pèses presque rien! »
  Enchantée, Sylvie s’installa sur le cadre et les adolescents pédalèrent les uns derrière les autres dans l’allée des Charmes. Ils atteignaient la route menant à Saint-Fargeau, lorsqu’une pierre, lancée contre la roue avant de Norbert, fit vaciller la bicyclette.
  Etonné, le garçon posa un pied à terre.
  Une grêle de cailloux lapida les cyclistes.
  Atteinte à la jambe, Sylvie cria :
  « C’est l’Goupy et sa bande! »
  En effet, cinq têtes hirsutes parurent dans le fossé voisin : Ronchères, Blandy, Girard, Boulmier et… Goupy!
  « Tous dans le fossé! » commanda Norbert, se jetant à l’abri de la cavité, malgré les ronces encore vêtues de leur robe séchée par l’automne.
  Antoine jura :
  « Ces teigneux nous attendaient au carrefour! Bande de lâches! Vas-y, Thierry! C’est nous qu’ils visaient! Nous sommes allés chez Norbert et ils ne nous le pardonnerons pas! »
  Les cailloux voltigeaient d’un camp à l’autre. Goupy se servait même de sa fronde. Sylvie et Nadine recueillaient de petites pierres qu’elles passaient à leurs amis. Acharnés au combat ils ne prêtèrent pas attention à une voiture qui roulait en direction de Saint-Fargeau.
  Un caillou lancé par Blandy atteignit le pare-brise de l’auto qui s’étoila. La voiture stoppa et un homme assez fort, ganté de cuir et coiffé d’un béret, ouvrit la portière et descendit sur la route.
  Il ramassa deux ou trois cailloux englués de crottin, et vociféra :
  « Galopins! Allez-vous finir! Il y a de quoi attraper le tétanos avec vos jeux de voyous! Je suis sûr que vous n’êtes même pas vaccinés! Allez! sortez! que je sache qui vous êtes! »
  Mais autour de l’automobiliste, les taillis ne remuaient plus une feuille.
  Les bandes ennemies s’étaient éclipsées.
  Presque en rampant, Norbert rejoignit Nadine et Sylvie cachées derrière un énorme chêne à la peau craquelée. Il chuchota, inquiet :
  « Tu es blessée, Sylvie?
  – Non. Mon pantalon a amorti le coup. »
  Nadine souffla :
  « C’est l’auto du médecin de Saint-Amand. Il vient souvent chez nous à cause des poteries. S’il m’a vue, qu’est-ce que je vais prendre! »
  On entendit l’auto repartir.
  Norbert réfléchissait :
  « Je crois qu’il n’a reconnu personne, il n’a pas eu le temps. Pendant que vous filiez ici, le Goupy et sa bande évacuaient le fossé plus vite que des lièvres. »
 

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