OUI-OUI au pays des jouets, by Enid BLYTON Dépôt légal 1971

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition :   HACHETTE

Numéro de référence : 111

NOUVELLE BIBLIOTHÉQUE ROSE   minirose   numéro : 20/1444/7

Ce livre porte le label MINIROSE c’est-à-dire
qu’il intéresse les enfants dès qu’ils savent lire,
et qu’il peut aussi bien leur être lu à haute voix.

ILLUSTRATIONS  REALISÉES  PAR JEANNE   HIVES
Couleurs pleine page hors-texte annotées et,
Couleurs in texte et noir & blanc in texte.

« Non, ce n’est qu’un rat des champs qui file dans les broussailles. »   p. 13
« Il a oublié de s’habiller, ce matin? » demanda moqueusement l’une des poupées.   p. 29
« Tiens! regarde ces jolis souliers rouges! »   p. 45
Les chiens aboyèrent à leur approche   p. 61
« Oui-Oui était si content de lui, si plein d’ardeur… »   p. 73
M. Bouboule avait une charmante femme ourse.   p. 85

Dépôt légal n° 3496   2è trimestre 1971.

20.05.1444.09

Imprimé en France
par Brodard-Tapin
Imprimeur – Relieur
Coulommier – Paris
41 4705 2

Texte © Enid Blyton, 1949 et Libairie Hachette, 1962.
Illustrations : © Sampson Low, Marston et Cie Ltd, 1949,
et Librairie Hachette, 1962.

Reliure : Cartonnée pelliculée, à dos carré, illustrée couleurs in recto.
Imprimé en France
par Lienhart & Ce – Clamart
BRODARD ET TAUPIN RELIURE

Livre épuisé chez l’ Editeur

EXTRAIT   OUI-OUI au pays des jouets, by Enid BLYTON   page : 58

  Ils se dirigèrent alors vers les maisons.
  Il y en avait de grandes et de petites, certaines avec des jardins et des garages, d’autres sans rien du tout.
  « Je vois des rideaux à toutes les fenêtres! dit tristement Oui-Oui. J’ai bien peur qu’elles soient déjà toutes occupées. »
  Potiron frappa à quelques portes, mais cela ne l’avança guère, car dans chaque maison il y avait une famille.
  « Voudriez-vous permettre à Oui-Oui de loger chez vous en attendant qu’il ait sa maison à lui? demandait Potiron. Ou alors, connaissez-vous un endroit où il pourrait loger? Cela lui serait égal de coucher n’importe où, même dans un garage. Pas vrai, Oui-Oui? »
  Oui-Oui approuvait, et son grelot tintait gaiement.
  « Allez donc demander à la ferme des jouets » leur conseilla enfin un marin qui vivait dans une charmante petite maison avec sa femme et ses trois enfants.
  Ils se dirigèrent alors vers la ferme, mais les chiens aboyèrent si furieusement a leur approche qu’ils n’osèrent pas pousser la barrière.
  « Rien à faire! soupira Oui-Oui. Je ne pourrai pas trouver à me loger. Je vais être obligé de reprendre le train et de retourner chez le père Taillebois!
  – Non, je ne t’abandonnerai pas! répondit Potiron. Tiens! j’ai une idée. Je sais ce que nous allons faire.
  – Quoi donc? demanda Oui-Oui.
  – Nous allons acheter un jeu de construction, et nous bâtirons nous-mêmes ta maison, dit Potiron. N’as-tu pas remarqué, ici et là, les jolies petites maisons faites avec des blocs de jeux de construction? On peut acheter des boîtes qui contiennent aussi de petites portes, de petites fenêtres, et le toit et les cheminées pour placer dessus.
  – Bravo! allons vite en acheter une! » s’écria Oui-Oui tout heureux.
  Ils sortirent alors de la ville et arrivèrent à une grande prairie, semblable à un terrain d’aviation.
  Mais il n’y avait pas d’avions sur ce terrain. On y voyait seulement des piles de jeux de construction, qui permettaient de bâtir des maisons, des châteaux et même des magasins.
  Un soldat de bois gardait le terrain.

Reproduction interdite