Ivanhoé, by Walter SCOTT HACHETTE Idéal-Bibliothèque Dépôt légal 1963

FICHE TECHNIQUE DU LIVRE

Edition : HACHETTE

ADAPTATION NOUVELLE D’ARMAND RIO

ILLUSTRATIONS DE FRANCOIS BATET
Couleurs pleines pages annotées et in texte, et
noir & blanc in texte.

… l’entrée de Lady Rowena.   page 17
… on servit à la ronde le coup de grâce.   page 24 & 25
Tous étaient splendidement armés.   page 35
Monture et cavalier roulèrent dans la poussière.   page 39
… Il va frapper…   page 53
… Jean devint blême.   page 57
« Voilà le lit douillet sur lequel on va t’allonger. »   page 81
Cedric suivait un passage voûté.   page 93
« Rebecca, Rebecca, regarde encore. »   page 105
« Faites-moi place. »   page 113
« Rebecca », s’écria-t-il…   page 149
« La Folie te montrera qu’elle a une bonne paire de jambes. »   page 157
… le Chevalier Noir se trouva bientôt acculé.   page 161
Richard et ses trois compagnons arrivèrent sans encombre en vue du château.   page 168 & 169

Imprimerie Nationale de Monaco S. A.

IV. 7558. Dépôt légal n° 1027, 2° trimestre 1963.

© Librairie Hachette, 1960.
Tous droits de traduction, d’adaptation,
et de reproduction réservés pour tous pays.

Reliure :   Relié sur cartonnage à dos rond, fers spéciaux.

Livre épuisé chez l’Editeur

EXTRAIT   Ivanhoé, by Waltet SCOTT page 14

  Le son du cor éclatant à l’entrée du château tira Cedric de sa rêverie.
  Deux ou trois minutes plus tard un garde vint annoncer qu’Aymer, prieur de Jorvaulx, et le chevalier Brian de Bois-Guilbert, commandeur de l’ordre des Templiers, accompagnés de leur suite, demandaient l’hospitalité pour la nuit.
  « Des Normands, l’un et l’autre, fit Cedric, serrant les dents… Mais, Normand ou Saxon, nul ne se voit jamais refuser l’accueil à Rotherwood… Prenez six hommes avec vous, Hundebert, introduisez les étrangers dans les appartements du château réservés aux hôtes. Et vous, Elgitha, dites à votre maîtresse qu’elle peut se dispenser de paraître au dîner.
  – Lady Rowena, repartit la suivante, serait charmée d’apprendre les dernières nouvelles de la Palestine. »
  Cedric ne put réprimer un mouvement de dépit.
  « La Palestine! murmura-t-il; combien d’oreilles s’ouvrent pour écouter les contes merveilleux que colportent sur ce fatal pays des croisés dissolus et d’hypocrites pèlerins! »
  « Moi aussi, ajouta-t-il en lui-même, je pourrais poser des questions, le coeur battant!… Mais non, le fils qui m’a désobéi n’est plus mon fils. »
  A la minute où, sourcils froncés, il baissait les yeux vers le sol, le majordome entrait, sa baquette blanche à la main, précédé de quatre valets porteurs des torches, et introduisit les étrangers.
  A l’entrée de ses hôtes, Cedric se leva d’un air noble, fit trois pas – trois pas seulement – à leur rencontre et attendit; puis, s’adressant à Aymer :
  « Excusez-moi, dit-il, si je vous parle dans ma langue maternelle.
  – J’emploie volontiers, digne franklin, le langage que parlait ma vénérable aïeule, Hilda de Middleham, qui mourut en odeur de sainteté. »
  Cette petite harangue conciliatrice terminée, le Chevalier du Temple se contenta de répondre avec quelque emphase : « Je parle toujours le français; c’est la langue du roi Richard et de sa noblesse; mais j’entends assez l’anglais pour m’entretenir avec les naturels du pays. »
  Retenant à grand-peine un mouvement d’irritation, Cedric se rappela les lois de l’hospitalité et donna l’ordre de servir.
  A cet instant même, Gurth et Wamba faisaient une timide apparition à l’un des bouts de la salle.
  « Approche, fainéant de Gurth, cria le Saxon, pourquoi rentres-tu si tard? Tu t’es laissé, sans doute, voler ton troupeau?
  – Sauf votre bon plaisir, maître, j’ai ramené le troupeau tout entier.
  – Ce n’est pas mon plaisir d’être resté deux heures à craindre le contraire… Mais il suffit! Le dîner est servi… Que le bon accueil fasse passer la mauvaise chère! »
  Dès l’entrée de Lady Rowena, accompagnée de ses quatre suivantes, Brian de Bois-Guilbert s’était penché vers le prieur et lui avait glissé à l’oreille : « Aymer, pourquoi m’avoir caché qu’elle était si belle? »
  Lady Rowena était, en effet, d’une éclatante beauté : grande et svelte, un teint éblouissant, de magnifiques yeux bleus, des cheveux châtains portés dans toute leur longueur, et dont les boucles scintillaient de pierres précieuses; les bras et le cou parés de bracelets et d’un collier
d’or auquel était suspendu un minuscule et étincelant reliquaire.
 

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